La réponse est un oui ferme. Les petites entreprises ont besoin de former leurs équipes en matière de cybersécurité même si elles ne se considèrent pas comme des victimes potentielles d’une cyberattaque. Au cours des deux dernières années, les petites entreprises sont devenues une cible de plus en plus prisée par les acteur·rices malveillant·es, comme le démontrent les données :
- 73 % des petites entreprises ont été victimes d’un incident de cybersécurité.
- 37 % des victimes de rançongiciels sont des entreprises comptant moins de 100 employé·es.
- Les employé·es des petites entreprises subissent 350 % plus d’attaques de piratage psychologique que les employé·es des grandes entreprises.
Étant donné qu’environ 87 % des petites entreprises recueillent directement ou indirectement des données sur les client·es susceptibles d’être compromises durant une attaque, et qu’environ 27 % des petites entreprises ne disposant d’aucune protection en matière de cybersécurité recueillent des renseignements sur les cartes de crédit de client·es, une cyberattaque pourrait avoir des effets catastrophiques.
Les petites entreprises et leurs employé·es étant de plus en plus confronté·es à des menaces de cybersécurité sur tous les fronts, y compris le piratage psychologique, l’hameçonnage, les attaques de maliciels, et plus encore, l’achat d’une trousse de formation en matière de cybersécurité adaptée aux petites entreprises est devenu essentiel.
Achetez une formation en cybersécurité pour les petites équipes
- Automated phishing simulations
- Gamified experience with a cybersecurity risk score
- Easy-to-use administrator dashboard
- Four short online training modules tailored for small teams
- A risk advisor for up-to-date identification of specific cyber risks
- Refresher training to keep your team cyber-aware and protected.
Cyberattaques : comment les petites entreprises sont ciblées
Les petites entreprises et leurs employé·es peuvent souvent être la cible de différents types de cyberattaques, dont voici des exemples :
Hameçonnage
L’hameçonnage est un type de cyberattaque visant à tromper des personnes peu méfiantes afin qu’elles divulguent des renseignements sensibles, qu’elles téléchargent des fichiers malveillants ou donnent le contrôle de leurs appareils à des malfaiteur·rices. L’hameçonnage peut prendre différentes formes, y compris ces types courants :
- Harponnage : c’est une attaque ciblant une personne ou une entité spécifique au sein d’une entreprise dans le but de voler ses identifiants de connexion.
- Hameçonnage par téléphone : il est aussi appelé « hameçonnage vocal ». Cette attaque vise à voler les renseignements sensibles de la victime en imitant des ami·es, des collègues, des proches parents ou d’autres personnes de confiance.
- Hameçonnage par courriel : il s’agit probablement du type d’attaque par hameçonnage le plus courant visant à inciter les destinataires de courriels peu méfiant·es à cliquer sur des liens dangereux et⁄ou à fournir des renseignements sensibles. Ces courriels jouent toujours sur l’urgence et la familiarité pour inciter les victimes à agir.
- Piratage psychologique : ces attaques profitent de l’information accessible au public sur les médias sociaux pour cibler des victimes peu méfiantes. Le piratage psychologique encourage l’utilisateur·rice à partager des renseignements apparemment anodins, mais sensibles, couramment demandés lors de l’authentification à deux facteurs comme le nom de la rue où la personne a grandi, le deuxième prénom de son⁄sa premier·ère professeur·e, le nom de jeune fille de sa mère et plus encore.
Injection ou intrusion de maliciels
Un maliciel, également appelé logiciel malveillant, est un programme ou un code conçu pour endommager ou manipuler un ordinateur, un réseau ou un serveur. Les malfaiteur·rices profitent souvent des techniques de piratage psychologique et/ou d’hameçonnage pour inciter les propriétaires de petites entreprises et/ou leurs employé·es à déployer ces codes ou ces programmes sur leurs appareils. Une fois injecté, le maliciel peut être utilisé pour faciliter le vol de données, manipuler des ordinateurs ou lancer d’autres formes d’attaques.
Attaque par déni de service (DoS)
Une attaque par déni de service (DoS) consiste à submerger de fausses requêtes le réseau de la victime afin de perturber ses activités commerciales. Pendant une telle attaque, l’utilisateur·rice est incapable d’effectuer des tâches simples, courantes et nécessaires comme visiter un site Web, vérifier ses courriels et plus encore, car son réseau est compromis.
Attaque par interception
L’attaque par interception, parfois appelée attaque de l’homme du milieu, est conçue pour intercepter les communications et le trafic entre les utilisateur·rices d’un réseau et les applications Web. Cette attaque, qui consiste à recueillir des renseignements, intercepte les communications pour obtenir des données sensibles comme les données personnelles, les identifiants de connexion, les renseignements de carte de crédit, les renseignements bancaires et plus encore. Cette attaque peut également être utilisée pour usurper l’identité d’individus afin de commettre des actes frauduleux ou des transactions frauduleuses.
Impact des cyberattaques sur les petites entreprises
Dommages à la réputation
Environ 55 % des consommateur·rices admettent qu’ils/elles seraient moins susceptibles de continuer à faire affaire avec des entreprises qui ont été victimes de violation des données.
Compte tenu des statistiques ci-dessus, les propriétaires de petites entreprises sont susceptibles de perdre plus de la moitié de leur clientèle en raison de malfaiteur·rices si leur entreprise n’est pas protégée.
Rançons et pertes financières
Les cyberattaques sur les petites entreprises peuvent entraîner des répercussions financières très graves. Dans la plupart des cas, les malfaiteur·rices profitent de leur contrôle des systèmes, des données, des réseaux et des serveurs pour exiger des rançons.
Selon les statistiques alarmantes de 2025 relatives à la cybersécurité de StrongDM :
- Il a été estimé que le coût d’environ 95 % des incidents de cybersécurité touchant les petites entreprises se situe entre 826 $ et 653 587 $.
- Plus de 50 % des petites entreprises ont déclaré que leur site Web était en panne de 8 à 24 heures lors d’une attaque.
- Plus de 50 % des petites entreprises ont déclaré avoir mis plus de 24 heures à se remettre d’une cyberattaque.
En plus des coûts engagés pour les rançons, les propriétaires de petites entreprises doivent également assumer des coûts supplémentaires pour la restauration du système, soit le coût de remplacement du réseau, du logiciel ou de la trousse d’outils corrompus.
Enquêtes judiciaires et frais juridiques
À la suite d’une violation, les petites entreprises pourraient devoir faire appel à un·e avocat·e-conseil pour évaluer les implications juridiques de l’attaque et se protéger. De plus, elles peuvent également devoir faire appel à des expert·es en matière d’enquête judiciaire pour trouver la source de l’attaque, classer le niveau de menace et élaborer ou mettre en œuvre un plan de reprise.
Comment prévenir les cyberattaques des petites entreprises
La solidité de votre entreprise dépend de son maillon le plus faible. Chez CIRA, nous comprenons que votre entreprise exige le bon bouclier humain pour protéger les systèmes, les réseaux et les données contre les malfaiteur·rices. Pour vous permettre d’y arriver, nous proposons une formation en cybersécurité pour les petites équipes qui est complète et abordable.
Pour 50 $ par utilisateur·rice et par année, vous bénéficiez d’un service entièrement géré qui prend en charge votre programme de formation en cybersécurité et qui fournit à votre personnel tout ce dont il a besoin pour repérer, signaler et éviter les menaces qui pourraient cibler votre entreprise. Notre module de formation en cybersécurité comprend également les éléments suivants :
- simulations automatisées d’hameçonnage;
- expérience ludique avec un score de risque en matière de cybersécurité;
- tableau de bord d’administrateur·rice facile à utiliser;
- courts modules de formation en ligne (4) adaptés aux besoins des petites équipes;
- conseiller·ère en gestion des risques pour une identification actualisée de cyberrisques spécifiques;
- formation d’appoint pour assurer la sensibilisation de votre équipe à la cybersécurité et la protéger.
Voici un bref aperçu de notre module de formation en cybersécurité pour les petites équipes.