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Supervision, méthodologie et processus liés à la rémunération

Le comité de rémunération et de vérification (« le CRV ») est le comité du conseil d’administration responsable du contrôle direct de la rémunération annuelle du président et chef de la direction. Les responsabilités du CRV comprennent la gouverne de la philosophie de rémunération dans le but de s’assurer que la rémunération dans son ensemble est juste, équitable et à un niveau approprié qui permette d’attirer et de retenir le talent de direction nécessaire pour diriger et superviser les opérations de CIRA et la réalisation de son plan stratégique.

Le CRE supervise également la rémunération des cadres supérieurs aux postes inférieurs à celui du président et chef de la direction, ainsi que la philosophie générale de rémunération de CIRA.

L’équipe de ressources humaines de CIRA utilise divers outils pour analyser les niveaux de rémunération au sein du marché dans le corridor technologique d’Ottawa à Waterloo. Elle se fie principalement au sondage « Ontario TechEdge » (en anglais seulement), qui comprend des données que BenchMarket recueille et actualise régulièrement portant sur le marché d’Ottawa, d’où travaillent la plupart des employés de CIRA . Des postes définis chez CIRA sont classés en fonction des données comparables du sondage « TechEdge » et étalonnés selon la taille de l’organisme, les années d’expérience de la personne dans son rôle, les compétences de celle-ci, et divers centiles de façon continue. Guidée par ces données comparatives sophistiquées, CIRA est en mesure d’offrir pour chaque poste des régimes de rémunération qui sont à la fois prudents sur le plan financier et concurrentiels dans le contexte du marché des talents en matière de technologie.

Lorsque l’on aborde des questions salariales, il importe de comprendre l’environnement dans lequel CIRA fonctionne. CIRA est unique : cet organisme sans but lucratif fait concurrence avec d’autres organismes du secteur technologique pour attirer du talent; il s’agit d’un organisme qui génère la totalité de ses fonds par l’entremise d’activités de type commercial afin de pouvoir réaliser son mandat. CIRA ne reçoit aucun financement du gouvernement ni de dons venant de sources publiques ou privées. Il ne s’agit pas d’une agence gouvernementale, d’une société de la Couronne, d’un organisme de bienfaisance, ni d’une entreprise cotée en bourse.

Il n’existe aucune exigence réglementaire qui oblige CIRA à divulguer des données sur la rémunération et, à notre connaissance, aucun autre organisme canadien comparable ne révèle de l’information détaillée sur la rémunération.

Le conseil d’administration de CIRA croit que divulguer les salaires des employés individuels sans leur consentement constituerait une atteinte à la vie privée de ceux-ci. Les conseillers juridiques externes de CIRA sont du même avis et ont produit un avis qui confirme ce point de vue. La divulgation des informations sur la rémunération irait également à l’encontre du rôle de défenseur de la vie privée que joue CIRA.

En somme, CIRA croit que, dans l’esprit de transparence, ses membres et le public doivent pouvoir comprendre clairement la façon dont la rémunération et les régimes de rémunération sont déterminés. Il s’agit d’un processus rigoureux; la méthodologie a été élaborée avec l’aide des experts-conseils indépendants et pondérée par le besoin d’attirer les meilleurs talents du secteur technologique tout en tenant en compte de la santé financière de l’organisme.

Président et chef de la direction

Au cours des six dernières années, le CRV a fait réaliser deux études comparatives par des sociétés de conseils indépendantes et hautement réputées spécialisées en matière de rémunération des cadres. Les équivalents de CIRA sont les organisations du domaine de premier niveau des codes de pays à travers le monde. La rémunération de leurs PDG est fixée par leurs marchés d’emploi respectifs, ce qui pose une difficulté. Il n’existe pas d’organisations parfaitement comparables au Canada. Il n’y a pas beaucoup d’organisations à but non lucratif de la région d’Ottawa qui exigent de leur chef de la direction une expertise similaire dans le secteur technologique. De plus, les entreprises privées opérant dans le domaine de l’Internet dans la région offrent souvent une part des capitaux propres dans le cadre de leurs régimes de rémunération.

En 2015 et en 2019 respectivement, Boyden et Stratford Management (maintenant Stratford Group) ont analysé la rémunération annuelle totale du président et chef de la direction de CIRA en relation avec celle des chefs de la direction d’autres industries, marchés et organisations comparables. Ils ont étudié les secteurs de la technologie et des organismes à but non lucratif et se sont intéressés à des entités dont la taille et l’empreinte géographique sont similaires à celles de CIRA. Ils ont analysé une combinaison de données provenant d’une enquête spéciale sur les entreprises technologiques régionales ainsi que des bases de données de Mercer et de TechEdge et d’autres bases de données d’enquêtes exclusives. Ils ont également reconnu le rôle crucial que joue CIRA en tant que fournisseur de services d’infrastructure essentiels et société technologique en exploitation sur un marché concurrentiel, de même que l’importance de sa voix dans les discussions publiques sur les politiques et la responsabilité sociale communautaire.

En 2019, Stratford a recommandé une fourchette salariale pour le président et le chef de la direction de CIRA, qui a été acceptée par le CRV. Le salaire précis négocié dans cette fourchette a été approuvé par le conseil d’administration comme étant compétitif et équitable.

En plus de son salaire, le président et chef de la direction peut recevoir une prime annuelle « à risque » qui dépend de sa capacité à respecter les priorités du conseil d’administration pour une année donnée. Chaque priorité est associée à une certaine pondération, des mesures de réussite quantitatives ou qualitatives sont établies et le rendement fait l’objet d’un suivi et d’un rapport. La performance est évaluée périodiquement tout au long de l’exercice financier. Le plan de rendement annuel et le versement des primes sont déterminés par le comité de rémunération et de vérification et recommandés au conseil d’administration aux fins d’approbation. Selon Stratford, la prime maximale est en phase avec les fourchettes de primes cibles du secteur privé pour les incitatifs à court terme. CIRA ne verse pas d’incitatifs à long terme et n’a pas d’options à attribuer.

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