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La technologie numérique réduit le gaspillage alimentaire et étend sa portée chez Moisson Montréal

En novembre, j'ai visité Moisson Montréal, la plus grande banque alimentaire au Canada. Moisson Montréal a reçu deux subventions du Programme d'investissement communautaire de l'ACEI et nous sommes fiers d'appuyer les innovations numériques qui augmentent l'efficacité de l'organisme à fournir de la nourriture aux gens dans le besoin.
Par Erica Howes
Spécialiste en communication

En novembre, j’ai visité Moisson Montréal, la plus grande banque alimentaire au Canada. Moisson Montréal a reçu deux subventions du Programme d’investissement communautaire de l’ACEI et nous sommes fiers d’appuyer les innovations numériques qui augmentent l’efficacité de l’organisme à fournir de la nourriture aux gens dans le besoin.

Cette période de l’année est très occupée chez Moisson Montréal, la plus grande banque alimentaire au Canada.

Marcher dans son entrepôt donne l’impression de marcher dans une ville animée. Il contient des voies désignées pour les piétons et d’autres où défilent les chariots à fourche qui transportent des boîtes de nourriture, et le bruit des signaux sonores, des conversations et de la machinerie remplit l’espace.

Nous avons vu des postes de bénévoles ayant chacun une tâche différente et un chef d’équipe. Un groupe étiquetait des conserves, un autre classait les dons, et un autre emballait des ingrédients de soupe déshydratés pour les paniers de Noël alors que l’odeur des épices embaumait l’air.

En visitant cet entrepôt où les boîtes s’empilent en colonnes vertigineuses et où les gens s’affairent, on ne peut qu’être frappé par son efficacité.

Moisson Montréal distribue chaque année l’équivalent d’environ 85 millions de dollars en produits alimentaires à 241 organismes communautaires qui fournissent de la nourriture à des gens dans le besoin. L’organisme travaille avec des épiceries en recueillant la nourriture presque arrivée en fin de vie et en la réemballant rapidement pour la distribuer à des organismes communautaires.

Pour y arriver, Moisson Montréal a besoin d’environ 85 bénévoles chaque jour et en décembre, ce nombre grimpe à environ 100 bénévoles quotidiens.

« Entre le champ et l’assiette, c’est environ 40 pour cent de la nourriture qui est gaspillée et c’est sur ce plan que Moisson Montréal agit », explique Richard Daneau, directeur général.

Avec une aussi grande dépendance à l’aide extérieure, M. Daneau affirme que de pouvoir communiquer efficacement avec les bénévoles est crucial au fonctionnement de Moisson Montréal.

 

 

La technologie numérique au service du développement

En 2019, Moisson Montréal lancera une plateforme en ligne pour les bénévoles qui enregistre et consigne des renseignements au sujet des bénévoles et qui améliore les communications avec eux. La plateforme est financée par le Programme d’investissement communautaire de l’ACEI, un programme de subvention annuel qui investit dans la construction d’un meilleur Canada en ligne en soutenant des organisations qui font le bien pour Internet et par son entremise.

M. Daneau explique que la plateforme en ligne améliorera l’expérience des bénévoles et contribuera à réduire le gaspillage alimentaire, car elle permettra au personnel de mieux visualiser quels bénévoles seront présents pour assigner plus efficacement la charge de travail.

En 2015, Moisson Montréal a aussi reçu une subvention dans le cadre du Programme d’investissement communautaire de l’ACEI pour un programme de formation en ligne novateur qui enseigne aux employés et gérants d’épicerie comment ils peuvent réduire les pertes alimentaires.

Grâce à ce programme de formation virtuelle, les utilisateurs en apprennent plus sur la conservation de la nourriture et sur la façon dont ils peuvent rediriger les aliments non consommés vers les banques alimentaires de manière sûre et efficace.

Quelques idées à se mettre sous la dent

En visitant Moisson Montréal, j’ai pu visualiser le système complexe qui permet à la nourriture de se rendre aux gens dans le besoin et de comprendre que ce système va bien au-delà des collectes de denrées du temps des Fêtes.

Cette miche de pain qu’on laisse à l’épicerie parce qu’elle atteindra sa date de péremption demain ou ce contenant de yogourt qui expirera prochainement prendra peut-être bientôt le chemin d’un entrepôt efficace comme celui de Moisson Montréal pour aider à nourrir les gens de nos collectivités qui ont faim.

Il est inspirant de voir l’utilisation que fait Moisson Montréal de la technologie numérique, comme l’appli pour les bénévoles, afin d’étendre sa portée et en fin de compte, nourrir plus de gens. Cette appli est un des nombreux exemples de la façon dont la technologie transforme le secteur alimentaire au Canada.

Ce billet vous a-t-il mis en appétit? Consultez le plus récent rapport de l’ACEI : Les façons dont Internet nourrit la population canadienne affamée.

À propos de l’auteur
Erica Howes

Erica travaille dans le domaine des communications d’entreprise à CIRA. Son expérience est dans l’écriture et les relations communautaires dans le secteur sans but lucratif. Elle est diplômée du programme de journalisme de l’Université Carleton.

Téléphone
613-805-3146
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