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Le Programme d’investissement communautaire de l’ACEI célèbre sa cinquième année – Partie 1 : Le Citizen Lab

L'ACEI entreprend la cinquième année de son Programme d'investissement communautaire. Pour célébrer le succès du programme, nous partageons les histoires de bénéficiaires qui nous ont inspirés. Lisez la première partie de notre série : Le Citizen Lab passe en mode transparence avec l'outil DIY Transparency Report Tool.
Par Mackenzie Messenger
Spécialiste des communications

L’ACEI entreprend la cinquième année de son Programme d’investissement communautaire. Pour célébrer le succès du programme, nous partageons les histoires de bénéficiaires qui nous ont inspirés. Lisez la première partie de notre série : Le Citizen Lab passe en mode transparence avec l’outil DIY Transparency Report Tool.

Partie 1 : Le Citizen Lab passe en mode transparence avec l’outil DIY Transparency Report Tool

L’ACEI entreprend la cinquième année de son Programme d’investissement communautaire. Les organismes sans but lucratif, les organismes de bienfaisance et les chercheurs canadiens qui font de belles choses pour le Web ou par son entremise peuvent solliciter une subvention de l’ACEI pendant la période de dépôt des demandes, qui commence le 15 janvier. Et pour célébrer le succès du programme, nous partageons les histoires de bénéficiaires qui nous ont inspirés.


En 2015, l’ACEI a offert une subvention dans le cadre de son Programme d’investissement communautaire au Citizen Lab de l’École Munk des affaires internationales pour soutenir le projet DIY Transparency Report Tool. Les entreprises peuvent utiliser cet outil pour produire des rapports en matière de transparence qui leur permettront de mieux communiquer la façon dont elles recueillent, conservent et divulguent leurs données aux organismes gouvernementaux. Et avec la croissance des niveaux de connaissance et de préoccupation des Canadiens en matière de protection des renseignements personnels numériques, le projet est un exemple d’initiative qui permet de bâtir un meilleur Canada en ligne.

Nous avons rencontré Christopher Parsons (bénéficiaire à deux reprises d’une subvention de l’ACEI) du Citizen Lab de l’École Munk des affaires internationales pour en apprendre davantage sur la contribution du Programme d’investissement communautaire pour le développement de leur outil.

Comment avez-vous entendu parler de L’ACEI et de son Programme d’investissement communautaire?

J’ai entendu parler du Programme d’investissement communautaire à quelques endroits. Premièrement, on parlait des subventions du Programme d’investissement communautaire au sein de la communauté de la protection des renseignements personnels en ligne. Deuxièmement, quelques bons amis et collègues m’ont suggéré d’en apprendre davantage sur le programme puisque notre projet cadrait avec son objectif et que la période de soumission des demandes allait commencer.

Quelle incidence la subvention de l’ACEI a-t-elle eue sur le succès de votre projet?

Le succès du projet repose en grande partie sur la subvention de l’ACEI. Elle nous a permis de mettre nos résultats de recherche en application et de créer les composantes pour que cet outil de transparence en code source ouvert puisse être fonctionnel pour les petites et moyennes entreprises. Nous avons utilisé les fonds pour embaucher un développeur et créer la première ébauche de notre outil.

Sans le Programme d’investissement communautaire, nous n’aurions pas pu concevoir et développer un outil permettant aux entreprises d’accéder facilement à leurs renseignements et d’apprécier l’importance de développer et de publier des rapports de transparence en plus d’apprendre à les produire efficacement.

Quels ont été les éléments marquants de votre projet?

Au Citizen Lab, il y avait beaucoup de discussions au sujet des rapports en matière de transparence, mais peu de conseils complets et accessibles et d’autres axés majoritairement sur des ententes avec des entreprises américaines et leurs lois. À la lumière de cette lacune sur le marché canadien, nous avons décidé qu’ils nous fallait développer un service pour les intervenants des milieux universitaires et des affaires intéressés à produire ce genre de rapports holistiques.

Quels défis avez-vous rencontrés?

Tous les projets sont une source de défis et nous en avons surmonté plusieurs. Comme nous voulions créer un outil qui n’existait pas encore, il a été trompeusement facile de le développer. Le véritable défi était de s’assurer que l’outil pouvait être compatible avec tous les appareils et systèmes d’opération.

Avec le recul, les coûts de déplacement et les délais serrés ont aussi été des défis. Nous étions limités dans le nombre de consultations à mener et de commentaires à analyser pour le contenu et la conception de l’outil avant de le lancer sur le marché. Nous avons compris qu’il s’agissait d’un défi lorsque nous avons rencontré des utilisateurs et que nous avons mesuré la pertinence de leurs commentaires.

Comment votre projet contribue-t-il à bâtir un meilleur Canada en ligne?

Le DIY Transparency Report Tool est un outil à progression lente. Nous sensibilisons les intervenants des milieux universitaires et des affaires non seulement à l’importance de la production de rapports de transparence, mais aussi aux moyens d’y participer activement. Le Commissariat à la protection de la vie privée du Canada prône une plus grande transparence des entreprises depuis plusieurs années et cet outil leur permettra de le faire.

Et le meilleur? Cet outil comprend aussi un guide de réglementation, basé sur les lois canadiennes, à l’intention des petites et moyennes entreprises et des organismes sans but lucratif qui traitent des renseignements personnels. Les sujets abordés comprennent notamment la logique commerciale pour ce type de rapports et l’importance de les produire avant de traverser une crise.

Pour tous les détails sur le DIY Transparency Report Tool, lisez ce communiqué de presse (en anglais).

Quel conseil donneriez-vous aux organismes qui souhaitent faire une demande de subvention?

Si je pouvais leur donner un conseil, ce serait d’avoir un projet bien défini qui peut être mis en œuvre en neuf mois. Comme il y aura des changements imprévus, ayez aussi un plan d’action conséquent. Il est utile de définir ses résultats à l’avance pour suivre la progression du projet et cibler les questions auxquelles vous voulez répondre. En fin de compte, les projets ambitieux qui ont une grande portée sont difficiles à réaliser dans des délais fixes.


À propos du Programme d’investissement communautaire de l’ACEI

L’ACEI bâtit un meilleur Canada en ligne au moyen de son Programme d’investissement communautaire. Par l’entremise de ce dernier, elle finance des organismes sans but lucratif et de bienfaisance ainsi que des établissements du milieu universitaire qui travaillent à améliorer Internet au profit de toute la population canadienne. L’ACEI est avant tout connue pour le rôle qu’elle joue dans la gestion du domaine .CA au nom de toute la population canadienne. Bien qu’il s’agisse de notre mandat principal, à titre d’organisme sans but lucratif fondé sur ses membres, nous poursuivons un objectif bien plus vaste, celui de renforcer Internet au Canada’ Le Programme d’investissement communautaire constitue l’un de nos apports les plus essentiels à l’atteinte de ce but. De fait, il permet le financement de projets qui améliorent la littératie numérique et permettent le lancement de services en ligne tout en permettant de soutenir la recherche et l’infrastructure. Chaque nom de domaine .CA enregistré ou renouvelé contribue à ce programme. Jusqu’à présent, l’,ACEI a soutenu 100 projets au moyen de plus de 4,2 millions de dollars. La période de soumission des demandes de financement commence à la mi-janvier 2018 ! 

À propos de l’auteur
Mackenzie Messenger

À l’ACEI, Mackenzie Messenger se spécialise en communications d’entreprise. La stratégie de marque, les communications internes et l’apprentissage organisationnel la passionnent. Elle est titulaire d’une maîtrise ès arts en communication organisationnelle délivrée par l’Université d’Ottawa où elle a mené des travaux de recherche sur la génération Y en milieu de travail.

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