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Les jeunes de Toronto se chargent de la cyberintimidation avec l’aide de l’ACEI

Ca.pture, un projet lancé par Mozilla Hive Toronto, a été conçu et mis sur pied par le Ca.pture Youth Council (conseil jeunesse Cap.ture) lequel, constitué de 12 ados âgés de 13 à17 ans, s'attaque à la cyberintimidation.
Par Alison Gareau
Gestionnaire du marketing

Ca.pture, un projet lancé par Mozilla Hive Toronto, a été conçu et mis sur pied par le Ca.pture Youth Council (conseil jeunesse Cap.ture) lequel, constitué de 12 ados âgés de 13 à17 ans, s’attaque à la cyberintimidation.

Le simple fait d’entendre parler de cyberintimidation me terrorise. Sa prévalence et son incidence sur ses jeunes victimes m’inquiètent. Je pense surtout à ce que mes filles pourraient vivre très bientôt. La cyberintimidation existait déjà quand j’étais enfant, mais le harcèlement en ligne y ajoute maintenant un niveau de complexité inédit.

Malgré mes tracas, je suis optimiste depuis que j’entends parler d’un projet de lutte contre la cyberintimidation de Mozilla Hive Toronto entrepris en collaboration avec les partenaires communautaires YWCA Toronto et Youth Empowering Parents (YEP). Ce projet intitulé Ca.pture, dirigé par des jeunes, a été financé par le Programme d’investissement communautaire de l’ACEI, ce qui lui donne le sceau d’authenticité qui me plaît.

Ca.pture youth-led March break camp on cyberbullying in Toronto

Ca.pture a été conçu et mise en œuvre par le conseil jeunesse Cap.ture composé de 12 jeunes âgés de 13 à 17 ans. Le conseil en question a tenu plusieurs ateliers de départ dans le but de discuter de la cyberintimidation, de mieux la comprendre, des autosoins et des lieux sûrs qu’elle nécessite. Ils ont aussi acquis des compétences en codage de manière à transposer leurs expériences en ligne. En faisant appel à des outils Web à source ouverte tels que Thimble, le conseil a conçu et créé des ateliers et une ressource d’animation dans le but de partager les récits de jeunes de la région du Grand Toronto et les astuces permettant de créer des espaces communautaires plus sûrs. Les membres du conseil ont présenté des ateliers à leurs pairs, puis ont partagé le concept qu’ils ont élaboré avec les éducatrices et les éducateurs de leur collectivité.

Lorsqu’on a demandé à l’étudiante de 12e année, Erum Hasan, pourquoi elle souhaitait participer au conseil jeunesse Ca.pture, elle a répondu : « J’ai réalisé l’ampleur de l’écart entre les services en matière de prévention de la cyberintimidation et d’intervention sur ce plan, et je souhaitais faire partie d’un projet communautaire visant à résoudre cette question. »

Sa collègue membre du conseil, Aïssata Hann, âgée de 16 ans, a souligné son intérêt à concevoir un outil qui l’aiderait à prendre contact et à réseauter avec d’autres jeunes. Et elle en a eu l’occasion au cours d’une semaine de relâche pendant laquelle des ateliers ont été offerts à des jeunes par des jeunes.

Dans ce billet de blogue (en anglais), Erum présente un tour d’horizon de ses sentiments au sujet de Ca.pture. On y trouve aussi quelques réflexions et recommandations d’autres membres du conseil.

À la dernière étape de ce projet, le conseil des jeunes a communiqué ce qu’il a appris auprès des éducatrices et des éducateurs de leur communauté qui les entourent en renversant le système éducatif traditionnel descendant. Le besoin de mobiliser les jeunes à chaque étape, libérant du coup la puissance de leurs expériences, est ainsi reconnu. Le guide d’animation (en anglais seulement) est consultable en ligne.

Non seulement les jeunes ont participé à Ca.pture, mais ils en sont devenus les leaders; on ne peut que s’en réjouir. Ils se sont exprimés haut et fort, puis ont produit et proposé les outils requis pour habiliter les autres à jeter les balises d’un milieu en ligne plus sûr. Quelle fierté de constater que l’ACEI soutient un projet aussi précieux sur un thème à l’importance grandissante!

Jusqu’à présent, l’ACEI a soutenu 100 projets au moyen de plus de 4,2 millions de dollars. Cliquez ici pour en apprendre plus sur le Programme d’investissement communautaire de l’ACEI.

À propos de l’auteur
Alison Gareau

Alison Gareau gère les communications d’entreprise au service de l’ACEI. Elle a consacré sa carrière aux organismes sans but lucratif et acquis une expertise des communications d’entreprise, de l’image de marque, de la gestion du changement ainsi que des relations publiques.

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