Aller au contenu principal
  • État de l'internet

Nous accueillons une nouvelle collègue au Programme d’investissement communautaire de l’ACEI

Cinq questions à une nouvelle collègue, Maureen James, responsable de l'équipe du Programme d'investissement communautaire de l'ACEI. Faites connaissance avec Maureen et découvrez ce qui l'inspire à l'ACEI.
Par Alison Gareau
Gestionnaire du marketing

Cinq questions à une nouvelle collègue, Maureen James, responsable de l’équipe du Programme d’investissement communautaire de l’ACEI. Faites connaissance avec Maureen et découvrez ce qui l’inspire à l’ACEI.

En août, l’ACEI a accueilli Maureen James à la tête du programme d’investissement communautaire qui procure près d’un million de dollars par année aux organismes sans but lucratif et de bienfaisance et aux établissements du milieu universitaire qui contribuent au paysage Internet canadien. Voici quelques questions que je lui ai posées afin de mieux la connaître.

1. Qu’est-ce qui vous a poussé à joindre l’ACEI ?

Comme l’a dit Dorothy dans le magicien d’Oz, il n’y a pas meilleur endroit que chez soi. Le Canada et son Internet sont au cœur de ce qui m’a poussée à joindre l’ACEI.


 

Le premier emploi que j’ai occupé après mes études universitaires était au sein de Web Networks, un fournisseur de service Internet (FSI) sans but lucratif situé à Toronto, alors que les gens utilisaient des modems téléphoniques pour se brancher à l’Internet. Dès lors, j’ai pu mettre en pratique mes idéaux pour aider les Canadiens à utiliser Internet pour leur travail dans les domaines de l’activisme environnemental, la paix, le développement international et d’autres enjeux de justice sociale.

Le Web, comme nous l’avons appelé, était le premier membre canadien d’un réseau mondial croissant de fournisseurs de services Internet partageant les mêmes idées, connu sous le nom d’Association pour le progrès des communications (APC). C’est au sein de cette organisation que j’ai poursuivi mon parcours, attirée par le voyage et l’occasion de mettre à profit mon talent pour la collecte de fonds et le développement de stratégies.

C’est à ce moment que les réseaux mondiaux sont devenus ma priorité professionnelle – d’abord avec l’APC, puis IFEX, un réseau de plus de 100 organisations dans le monde travaillant sur les questions de liberté d’expression, y compris l’accès à Internet et les droits numériques. À l’IFEX, j’ai ajouté l’octroi de subventions à mes responsabilités.

Souhaitant porter ma réflexion sur la situation chez moi, le poste au Programme d’investissement communautaire à l’ACEI est arrivé au bon moment. Cela me ramène à mon expérience et à mes intérêts : mon souci constant depuis mes débuts de soutenir l’accès à Internet et la liberté d’expression grâce à la stratégie et aux subventions accordées par l’ACEI au Canada.

2. Qu’est-ce qui vous inspire à propos de l’ACEI et de son programme d’investissement communautaire ?

J’ai toujours été inspirée par les réponses à un besoin suggérées par la communauté. Les membres de la communauté sont bien placés pour proposer des solutions adaptées à la forme et à la taille de leur façon de vivre et de travailler ensemble – en ligne également. C’est un honneur d’aider à concrétiser certaines de ces solutions dans le cadre du Programme d’investissement communautaire de l’ACEI.

De plus, je suis fascinée par la générosité et la clairvoyance qui ont mené au Programme d’investissement communautaire de l’ACEI. L’engagement pris par l’ACEI de renforcer l’Internet au Canada en dirigeant une partie de chaque domaine .CA acheté au Programme d’investissement communautaire est remarquable. Il offre des occasions à une incroyable diversité de personnes et de lieux qui, autrement, n’auraient peut-être pas la chance de bénéficier de ce que l’Internet a à offrir.

Maintenant, ayant le privilège de voir l’ACEI de l’intérieur, je suis encore plus impressionnée. Je vois la collaboration et le travail d’équipe centrés sur le client et à haute intensité que le personnel de l’ACEI consacre aux systèmes et aux services qui opèrent notre Canada en ligne – et c’est le succès continu de ce travail qui rend le programme d’investissement communautaire possible.

3. Qu’est-ce que vous espérez le plus ?

Avec cinq ans d’existence, le Programme d’investissement communautaire de l’ACEI a une base solide sur laquelle bâtir. Ce sera mon objectif : construire sur les réussites du programme et tracer une voie qui nous permettra de faire avancer certaines des questions urgentes identifiées dans le récent rapport de l’ACEI intitulé L’écart entre nous : Perspectives pour bâtir un meilleur Canada en ligne . Le rapport présente les expériences, les opinions et les solutions proposées par 70 organisations locales à travers le Canada, qui s’efforcent de rendre Internet meilleur pour les Canadiens. Nous savons qu’il existe de nombreuses organisations qui ont des idées pratiques pour faire avancer ces questions, une communauté à la fois. Nous allons donc rechercher ces occasions et ces partenariats.

4. Quels sont les projets qui vous ont marqué lorsque vous avez commencé à en apprendre davantage sur le programme ?

C’est presque cliché de dire que le Canada est un pays vaste. Mais c’est particulièrement vrai lorsque vous parlez d’infrastructure Internet. L’un des principaux défis du Canada est le manque d’infrastructures et d’accès abordable dans les régions éloignées et rurales. Alors, voici quelques projets qui m’ont marquée :

  • Le projet du consortium First Mile Connectivity qui préconisait le large bande communautaire pour les communautés des Premières Nations éloignées au Canada.
  • Ragged Edge Community Network Society , un projet visant à améliorer l’infrastructure et les services de réseau dans les collectivités éloignées du nord de l’île de Vancouver.
  • Peace Region Internet Society , qui remplace le satellite haut de gamme par le sans-fil à Saddle Hills, en Alberta.

Et ce ne sont pas seulement les communautés isolées qui sont touchées ; les zones urbaines sont également confrontées à des problèmes d’infrastructure Internet, en particulier dans les populations à faible revenu. Ce sont aussi des projets comme Vancouver Community Network’s Street Messaging System pour les jeunes sans-abri et les personnes vivant dans la pauvreté qui m’a vraiment impressionnée – et ce projet est maintenant étendu à d’autres villes. Ou le travail de groupes comme Free Geek Toronto que nous avons soutenu non seulement pour que le matériel remis à neuf soit facilement accessible à ceux qui en ont besoin, mais également pour les populations marginalisées de Toronto.

J’ai été ébahie d’apprendre que le Programme d’investissement communautaire de l’ACEI redonne également par d’autres moyens, par exemple en investissant dans la création de points d’échange Internet canadiens, des centres où des réseaux indépendants peuvent s’interconnecter directement entre eux. Ils offrent une large bande passante permettant de connecter les Canadiens de manière plus rapide et plus robuste, tous à l’intérieur de nos frontières, pour répondre à un problème clé de confidentialité.

5. Que pouvez-vous partager avec nous ?

Si jamais il y avait un signe que j’ai atterri au bon endroit, je dirais que c’était l’image d’un surfeur à pagaie sur acei.ca. La photo de la page d’accueil, qui change avec les saisons, est une photo d’été, de plein air et typiquement canadienne. Le surf à pagaie est non seulement un nouveau passe-temps pour moi, mais je suis ravie de rediriger ma réflexion chez moi en travaillant sur un projet qui vise le Canada et les Canadiens. Et comme le surf à pagaie, je suis sûre que travailler à l’ACEI pour construire un meilleur Canada en ligne sera un voyage inspirant et enrichissant.

Découvrez le Programme d’investissement communautaire de l’ACEI.

À propos de l’auteur
Alison Gareau

Alison Gareau gère les communications d’entreprise au service de l’ACEI. Elle a consacré sa carrière aux organismes sans but lucratif et acquis une expertise des communications d’entreprise, de l’image de marque, de la gestion du changement ainsi que des relations publiques.

Chargement…