C’est la Journée internationale des femmes et des filles de science, une journée qui célèbre les femmes et les filles et qui met en lumière les inégalités de genre en science, technologie, ingénierie et mathématiques (STIM) et dans des domaines connexes.
La Journée internationale des femmes et des filles de science a été créée par l’Assemblée générale des Nations-Unies dans le but de parvenir à l’égalité des sexes et de soutenir l’autonomisation des femmes et des filles dans les disciplines des STIM. Pour souligner cette occasion, nous mettons en vedette l’une de nos formidables employées, Monica Ruttle, qui occupe le poste de développeuse de logiciels principale, afin d’en apprendre plus sur son expérience en tant que femme en STIM.
Comment avez-vous débuté en développement logiciel et qu’est-ce qui vous a poussée à évoluer dans ce domaine?
J’ai commencé à m’intéresser aux ordinateurs quand mes parents ont fait installer le Wi-Fi à la maison! La connexion était toujours en panne et nous ne pouvions pas toujours faire appel à l’ami de la famille qui s’y connaissait en informatique. Après plusieurs années à réparer (et le plus souvent à briser davatange, probablement) les ordinateurs familiaux, j’ai réalisé à quel point cela pouvait être amusant. Pendant mes études, j’ai suivi tous les cours ou les camps d’été que je pouvais dénicher en lien avec les ordinateurs, et je me suis finalement inscrite en génie logiciel à l’Université Carleton.
Quand vous étiez enfant, quel métier vouliez-vous exercer plus tard?
En troisième année, je me suis présentée à la journée carrière habillée en comptable, même si je ne savais pas vraiment de quoi il s’agissait. Ma mère est dans le secteur des finances et travaillait sur son ordinateur toute la journée. Ça me semblait donc probablement très attrayant!
Qui vous inspire?
Je me sens inspirée par les gens incroyables avec qui j’ai travaillé tout au long de ma carrière. La plupart, sinon tous mes collègues m’ont appris quelque chose d’unique au fil des années, quelque chose que je n’aurais pas pu apprendre ailleurs. Cela s’est par exemple produit quand quelqu’un avait sévèrement critiqué mon code, ce qui m’avait fait connaître différentes pratiques exemplaires, quand j’avais assisté à la présentation d’un supérieur qui avait laissé toute la salle bouche bée, ou encore quand un collègue m’invitait à prendre un café tous les matins pour me montrer comment favoriser une culture de soutien au sein de mon équipe. Chaque personne a quelque chose à nous apprendre.
Quel aspect de votre travail préférez-vous?
Un nouveau défi m’attend tous les jours à CIRA. L’univers des langages de programmation et des cadres avec lesquels nous sommes appelés à travailler est si vaste que j’apprends toujours quelque chose de nouveau. J’essaie d’éviter les emplois où chacun est cloisonné dans une technologie précise, car ils sont souvent ennuyants et on s’y sent isolé. Travailler dans une équipe interfonctionnelle me permet d’apprendre continuellement de mes collègues.
Avez-vous des conseils à donner aux femmes qui souhaitent travailler dans des secteurs liés aux STIM?
Mon conseil le plus important à quiconque aimerait travailler dans les STIM, c’est de ne pas avoir peur de briser quelque chose. En TI plus particulièrement, la meilleure façon d’apprendre un nouveau système ou de corriger un bogue, selon moi, est tout simplement d’essayer et d’échouer à répétition. Vous finirez par comprendre exactement ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas. Bien entendu, vous risquez de briser quelque chose d’ici là. Si vous vous dites dès le départ que vous n’êtes pas « bonne » avec les ordinateurs, plonge et commence à appuyer sur des boutons peut vous faire craindre de briser quelque chose. Je sais qu’il peut sembler très embarrassant de devoir vous tourner vers quelqu’un d’autre pour qu’il vous aide à résoudre un problème que vous avez créé (mention spéciale à tous les administrateurs de système qui ont récupéré des fichiers de sauvegarde après une suppression accidentelle), mais c’est de cette façon que vous apprendrez. N’ayez donc pas peur de corrompre accidentellement votre système d’exploitation au point où il sera irréparable! Si cela vous arrive, vous saurez à la fois comment corrompre un système d’exploitation et comment en réinstaller un. La plupart des professionnels en TI ont déjà vécu des échecs catastrophiques, et je crois fermement que si vous ne brisez pas quelque chose de temps à autre, c’est que vous ne faites rien.
