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  • Cybersécurité

L’IXP d’Halifax augmente ses partenariats d’appairage – Akamai s’ajoute à la liste

Un groupe de bénévoles dévoués travaillent pour faire en sorte qu'Halifax soit prête à saisir les occasions offertes par l'économie numérique mondiale.
Par Ryan Hill
Gestionnaire des communications

Un groupe de bénévoles dévoués travaillent pour faire en sorte qu’Halifax soit prête à saisir les occasions offertes par l’économie numérique mondiale.

Un groupe de bénévoles dévoués travaillent pour faire en sorte qu’Halifax soit prête à saisir les occasions offertes par l’économie numérique mondiale.

En janvier, l’Halifax Internet Exchange (HFXIX) (en anglais), un organisme sans but lucratif dirigé par des bénévoles, a établi un partenariat avec l’un des prestataires de services de diffusion de contenu de la plus grande envergure dans le monde : – Akamai Technologies. La réputation d’Akamai est fondée sur la possession d’un nombre colossal de serveurs situés à l’échelle mondiale, à proximité des utilisateurs finaux.

Le partenariat voit le jour un peu plus de deux ans après que le Programme d’investissement communautaire (PIC) de l’ACEI ait financé l’HFXIX de sorte qu’il puisse faire l’achat d’équipement fondamental de commutation et d’hébergement lui permettant de faire croître l’écosystème canadien des IXP.

Avec l’affiliation d’Akamai, les établissements pratiquant l’appairage à l’HFXIX sont maintenant en mesure de profiter d’une connexion directe locale avec le « réseau de diffusion de contenu omniprésent hautement distribué » de la plus grande envergure dans le monde.

Jusqu’à quel point est-il omniprésent? Akamai possède plus de 216 000 serveurs disséminés dans plus de 120 pays, connectés à plus de 1 500 réseaux à l’échelle mondiale, lesquels comprennent maintenant Halifax et le réseau des IXP canadiens.

Bien qu’il ne s’agisse pas de la première connexion d’Akamai à Halifax, il s’agit de sa première connexion à l’IXP local, ce qui élargit l’accès. En effectuant de l’appairage à l’HFXIX, les utilisatrices et les utilisateurs sont réseautés directement avec Akamai et tous ses clients. Ceux-ci comprennent les 20 plus importants sites de commerce électronique dans le monde, le tiers des entreprises Fortune 500 et les 30 principales entreprises de médias et de divertissement à l’échelle de la planète, pour n’en nommer que quelques-uns.

« Quand Apple veut lancer une nouvelle version de son IOS, elle l’envoie à Akamai, explique John Sherwood, président de l’HFXIX. Lorsque la clientèle télécharge la nouvelle version de l’IOS, ils le font par l’entremise de l’un des nœuds d’Akamai, plutôt qu’auprès d’Apple. »

Au sein d’une entreprise locale, des centaines d’employés peuvent tenter cette mise à jour simultanément. Celles et ceux qui font de l’appairage à l’HFXIX, disposent d’une connexion directe et locale à Akamai, ce qui signifie qu’ils obtiennent le contenu plus rapidement et à prix bien plus modique.

« En gardant l’antémémoire à proximité de l’utilisateur final, on réduit le trafic qui doit voyager à l’échelle d’Internet, explique M. Sherwood. On obtient ainsi une meilleure performance, une sécurité accrue et une réduction des coûts. »

Halifax peut remercier F6 Networks, située au Nouveau-Brunswick, la plus grande entreprise indépendante novatrice du secteur des télécommunications par fibre optique des provinces de l’Atlantique d’avoir contribué à l’arrivée à bord d’Akamai à l’HFXIX. F6 Networks a assuré la prestation de services à large bande à l’intention d’Akamai et compte aussi parmi les partenaires de l’HFXIX depuis décembre – une autre aubaine pour celles et ceux qui souhaitent optimiser leurs connexions directes locales dans les Maritimes.

« Le point d’échange Internet d’Halifax peut profiter directement aux prestataires de service, aux commissions scolaires, aux hôpitaux, aux principales entreprises des TI, aux institutions financières et aux gouvernements locaux, explique M. Sherwood. Pour se connecter à l’IXP, des frais modiques sont exigés, mais une fois en ligne, la largeur de bande ne connaît plus de limite. »

« Dans le monde d’Internet, la sécurité est la priorité absolue pour plusieurs, affirme M. Sherwood. Alors que les établissements se montrent de plus en plus frileux par rapport aux données personnelles et sensibles qui traversent inutilement les frontières internationales. En Nouvelle-Écosse et en Colombie-Britannique, la réglementation en matière de confidentialité des renseignements personnels est assez rigoureuse; elle ne permet pas que les données personnelles sortent du pays », affirme-t-il.

Il souligne que malgré ces dispositions réglementaires, une bonne partie des données canadiennes – y compris des renseignements personnels sur la santé et les finances – n’aura d’autre choix que de passer par les États-Unis, et ce, tant et aussi longtemps que les entreprises et les gouvernements canadiens se fieront aux infrastructures étrangères.

« En pratiquant l’appairage au point d’échange local, le trafic reste au pays », affirme M. Sherwood.

Voilà précisément ce que le réseau de points d’échange Internet en croissance rapide – y compris l’HFXIX ‒ tente d’offrir à la population canadienne. Avec le soutien de l’ACEI, plusieurs IXP, encore à leurs balbutiements, évoluent rapidement de sorte que des colosses d’Internet, tels Akamai et Google, montent à bord pour pratiquer l’appairage localement. Les entreprises et les établissements canadiens connectés à leur IXP local seront en mesure de réduire leurs coûts, de diminuer la latence et d’offrir une performance supérieure à leur clientèle.

Alors que les Canadiennes et les Canadiens téléchargent toujours plus de contenu, que les systèmes de prestation de soins de santé passent en ligne et que la sécurité des données fait la une des quotidiens presque chaque jour, l’appairage local constitue une solution toujours plus logique.

« Quand il passe par un point d’échange, le trafic circule tellement plus rapidement que lorsqu’il est en transit, affirme M. Sherwood. Quand il s’agit de courriels, ce n’est pas si important, mais ça peut l’être pour d’autres trucs. Une faible latence se reflète sur les vidéoconférences, les appels vocaux et tout contenu vidéo. Pour les banques, la latence de la bourse en ligne a des répercussions importantes, même des millièmes de seconde peuvent compromettre les échanges et leur coûter beaucoup d’argent. »

Dans le cadre de ses travaux visant à bâtir un meilleur Canada en ligne, l’ACEI a soutenu les points d’échange Internet à l’échelle du pays. Pour en apprendre davantage sur les travaux que consacre l’ACEI à ce domaine, veuillez visiter acei.ca .

À propos de l’auteur
Ryan Hill

Ryan Saxby Hill est un expert des communications et du marketing numérique. De 2014 à 2017, il a agi à titre de gestionnaire des communications à l’ACEI. Auparavant, Ryan orchestrait les relations avec les médias et les activités de mobilisation en ligne de la Fondation canadienne pour l’innovation. Il a aussi occupé des postes où il gérait les communications et les programmes de RP mondiaux au service de Ciena Corporation et de Nortel Networks.

De plus, il a fondé Apartment613, un organisme primée des médias de la communauté numérique basée à Ottawa et siège au conseil d’administration de Centretown Citizens Ottawa Corporation, l’un des fournisseurs de logement sans but lucratif les plus innovants.

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