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  • Cybersécurité

Nous célébrons trois millions d’utilisateurs canadiens

Par Rob Williamson
Gestionnaire du marketing

Les Services de cybersécurité de CIRA ont récemment franchi une étape importante : plus de trois millions d’utilisateurs sont protégés par le DNS Firewall de CIRA.

Si vous l’ignoriez, le DNS Firewall de CIRA filtre les logiciels malveillants et les tentatives d’hameçonnage à l’aide d’un système de blocage de menace unique qui complète les autres mesures de sécurité. Il est hébergé à l’extérieur de l’organisation, ne requiert aucune gestion et empêche les utilisateurs (et les réseaux zombies) d’accéder à du contenu malveillant. CIRA a lancé ce service, car il offre d’importants avantages aux organisations canadiennes qui dépendent de l’Internet tout en maintenant les coûts bas et en assurant la confidentialité et le contrôle de leurs données.

Trois millions, c’est beaucoup de Canadiens. C’est grâce à l’importance accordée aux organisations ayant de nombreux utilisateurs à protéger que CIRA a pu atteindre ce résultat. Parmi ces organisations se trouvent des écoles, des hôpitaux, des universités et des municipalités ainsi que certaines entreprises commerciales à but lucratif. Ces organisations offrent souvent un accès gratuit ou public au Wi-Fi ou à l’Internet à un bassin disparate d’utilisateurs et n’ont pas nécessairement de contrôle sur les appareils qui ont accès au réseau.

Commercialiser un tel service uniquement pour les Canadiens est tout à fait unique sur le marché mondial. Le DNS est un service de base souvent offert par des multinationales visant les consommateurs de produits informatiques de manière très générique. En d’autres mots, nous n’allons pas dans des salons commerciaux à Las Vegas, mais nous collaborons étroitement avec des partenaires canadiens comme le Centre canadien pour la cybersécurité, la Municipal Information Systems Association et ITWorld Canada. 

Pourquoi trois millions est-il un nombre si impressionnant? Et bien, c’est également le nombre d’enregistrements de domaine .CA que nous venons d’atteindre. Il s’agit de deux services très différents vendus de manières très différentes. Cependant, tous deux nous aident à continuer à améliorer l’Internet au Canada à l’aide de programme de subventions, de projets communautaires (comme les points d’échange Internet et les tests de performance Internet) et de notre participation à la gouvernance de l’Internet. En contribuant à l’atteinte de ce résultat, vous aidez l’ensemble des Canadiens.

Examinons quelques faits rapides sur ce que signifie avoir plus de trois millions d’utilisateurs.

  • En tout, 7,3 % des requêtes proviennent d’IPv6 et 92,7 % proviennent d’IPv4.  Bien que notre CTI ne soit pas d’accord, l’IPv4 doit être le choix poli puisqu’il s’agit également du nombre de Canadiens qui ont accepté le fait que nous soyons polis.
  • Nous traitons en moyenne plus de 6 000 requêtes par seconde.  Il s’agit de plus de kilomètres par seconde que la distance parcourue par un vol de Cape Spear à Terre-Neuve-et-Labrador vers la frontière entre le Yukon et l’Alaska, la distance la plus longue de l’est à l’ouest du Canada.
  • Notre délai de réponse moyen est de 18 ms, soit environ la vitesse d’obturation d’un appareil photo. Il faut s’assurer que les pages se chargent rapidement sans retard occasionné par le DNS. Vous n’aurez même pas le temps de dire « poutine » après votre clic, que nous aurons déjà répondu.
  • Le DNS Firewall de CIRA répond à 1 810 téraoctets de requêtes DNS par mois en utilisant des paquets de seulement 137 octets en moyenne. C’est assez pour stocker 452 000 films HD par mois. Et vous pensiez que le DNS était minuscule? Pas à l’échelle!

Les grands nombres de requêtes sont certes intéressants, mais, fondamentalement, il s’agit d’un service de cybersécurité. Jetons un coup d’œil à ce que nous bloquons :

  • 14,5 millions de menaces bloquées par mois ou environ 5 menaces bloquées par utilisateur chaque mois. Cela représente un grand nombre d’ordinateurs qui auraient pu être infectés, d’accréditations qui auraient pu être volées et de logiciels rançonneurs qui n’ont pas pu se faire un chemin. Et il ne s’agit que de CIRA.  À titre de comparaison, il s’agit de 40 fois le nombre de Canadiens blessés par mois et nous ne protégeons pas tous les Canadiens des cybermenaces. Je ne suis pas certain du nombre de personnes qui se blessent réellement en se frappant la tête contre leur bureau ou en apportant leur ordinateur au service des TI pour faire retirer un logiciel malveillant, mais ce nombre n’est probablement pas zéro. 
  • Nous intégrons également un flux de menaces d’une organisation nommée CANSSOC (offert uniquement aux clients du milieu de l’éducation supérieure). Ce flux ajoute 11,9 millions de blocages par mois, ce qui fait grimper le total de blocages dans le milieu de l’éducation supérieure.

Les organisations qui utilisent ce service afin de filtrer le contenu inapproprié ou d’ajouter une liste personnalisée de blocage à leur liste complète des menaces bloquent 429 394 377 domaines de plus par mois. Cela aide les organisations comme les conseils scolaires à tenir les éléments inappropriés à l’écart de leurs réseaux. Il est difficile d’établir des comparaisons mathématiques amusantes et « canadiennes » pour ce nombre de 429 millions, mais voici quelques tentatives : 

  • S’il s’agissait de gallons, cela correspondrait à 300 ans de production de sirop d’érable au Canada si on se fie à la production totale de l’année 2020. Pourquoi des gallons? Je ne sais pas, c’est l’information que la source m’a donnée, mais je crois qu’il s’agit d’environ deux têtes par gallon (et si vous avez compris cette référence à Kids in the Hall, alors félicitations, vous êtes doublement Canadien).
  • S’il s’agissait de centimètres, cela correspondrait à deux millions d’années de chutes de neige dans les villes canadiennes.
  • S’il s’agissait de kilogrammes, cela correspondrait à 73 millions de portions de poutine ingérées par le gagnant d’un concours de glouton canadien qui a eu lieu en 2010 (un Américain a remporté le dernier concours alors efforçons-nous de ramener ce trophée au Canada!). 

Honnêtement, il est assez difficile de mettre en contexte ce que représentent 429 millions de blocages dans le quotidien d’une personne moyenne.  Alors je terminerai par ceci : si vous essayez de compter jusqu’à ce nombre, vous auriez besoin de 110 ans, et ce, en tenant compte du temps alloué pour manger et dormir.

Soyons sérieux un instant, pour les professionnels de la cybersécurité, ce ne sont que des chiffres banals. Lorsqu’il s’agit d’analyse et de détection des cybermenaces, les détails de nos données alimentent des analyses qui fournissent de véritables renseignements concernant le spectre des menaces et qui ont une réelle incidence sur la sécurisation de l’Internet au Canada. Il s’agit d’une capacité nationale essentielle dans un monde qui, malgré tous nos efforts individuels, continue de connaître une croissance exponentielle du nombre de cybercrimes. 

Pour terminer, ces dernières années ont été incroyables pour les Services de cybersécurité de CIRA en ce qui a trait à l’atteinte de notre mission, c’est-à-dire, aider à construire un Internet plus fiable au Canada. Et ce n’est que la réalité du Canada. Saviez-vous que nous exportons nos capacités en matière de DNS faisant autorité à l’échelle mondiale?  En plus de nos 400 clients canadiens, plus de 250 domaines de premier niveau dans le monde utilisent notre service de DNS secondaire. En aidant l’Internet mondial à devenir plus sécuritaire, 11 % des TLD de domaines nationaux (ccTLD) du monde utilisent désormais notre infrastructure. Je m’excuse de me vanter (parce que je suis canadien), mais je dois dire qu’il s’agit d’un exploit impressionnant pour un organisme à but non lucratif dans un pays qui représente moins de 0,5 % de la population mondiale.

Post-scriptum : Tout cela ne serait pas possible sans nos incroyables partenariats et clients au Canada. Il y a tant de personnes dans tant d’organisations qui nous ont aidés à arriver là où nous sommes aujourd’hui. Tenter de tous les mentionner nécessiterait de nombreuses pages, mais vous savez qui vous êtes.  Merci à tous pour votre soutien et pour le futur cybersécuritaire que nous construisons ensemble.

À propos de l’auteur
Rob Williamson

Rob a acquis plus de 20 ans d’expérience de la rédaction, de la présentation et du blogage à l’intention de l’industrie des technologies. Il aborde des thèmes aussi variés que les outils de développement de logiciels, l’ingénierie inverse de Silicon, la cybersécurité et le DNS. De fait, Rob est un spécialiste du marketing passionné qui s’adresse aux professionnelles et aux professionnels des TI en leur donnant les renseignements et les précisions dont ils ont besoin pour s’acquitter de leurs tâches.

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