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  • Cybersécurité

Pour les municipalités canadiennes, la qualité d’Internet va au-delà de la vitesse

Les municipalités canadiennes sont responsables de fournir des services de haute qualité à leurs communautés et, à ce titre, elles jouent un rôle essentiel lorsqu'il s'agit d'aider leurs régions à atteindre les cibles en matière de large bande fixées par le CRTC. Pour bon nombre d'entre elles, particulièrement dans les zones rurales où l'accès à la haute vitesse tend à être limité, il reste encore du pain sur la planche.
Par Rob Williamson
Gestionnaire du marketing

Les municipalités canadiennes sont responsables de fournir des services de haute qualité à leurs communautés et, à ce titre, elles jouent un rôle essentiel lorsqu’il s’agit d’aider leurs régions à atteindre les cibles en matière de large bande fixées par le CRTC. Pour bon nombre d’entre elles, particulièrement dans les zones rurales où l’accès à la haute vitesse tend à être limité, il reste encore du pain sur la planche.

En décembre dernier, le CRTC a prononcé une décision selon laquelle Internet à large bande serait considéré comme un « service de télécommunication de base » pour la population canadienne. Il a ainsi créé un nouveau fonds pour investir 750 millions de dollars dans l’infrastructure d’Internet et d’autres améliorations en la matière au cours des 5 prochaines années. Le but de ce programme est de mettre en place « un système qui contribue à sauvegarder, à enrichir et à renforcer la structure sociale et économique du Canada et de ses régions ».

Dans le cadre de cette décision, le CRTC a également établi de nouvelles cibles ambitieuses en matière de vitesse pour les services Internet canadiens, rendant obligatoires la vitesse de téléchargement de 50 Mbps et la vitesse de téléversement de 10 Mbps comme vitesses minimales. Bien sûr, ces vitesses s’appliqueront sur l’ensemble du territoire, en zones urbaines et rurales.

Les municipalités canadiennes étant responsables de fournir des services de haute qualité à leurs communautés, elles échafaudent maintenant des plans pour atteindre ces cibles. Pour bon nombre d’entre elles, particulièrement dans les zones rurales où l’accès à la haute vitesse tend à être limité, il reste encore du pain sur la planche. Selon notre rapport La performance d’Internet au Canada : analyse nationale, provinciale et municipale avril 2016, les vitesses de téléchargement que la population canadienne obtenait étaient en moyenne de 18,64 Mbps seulement, tandis que les vitesses de téléversement moyennes étaient de 7,26 Mbps. Ce constat reflète une combinaison entre l’interconnexion du tissu Internet au Canada et les forfaits que paient les abonnés typiques.

Sample heat map of Internet performance in a region showing faster and slower areas.

Carte de la performance d’Internet tel qu’en fait rapport le TPI montrant comment on peut faire des comparaisons dans une même région et observer, dans ce cas, des différences claires entre les zones urbaines et rurales.

Aller au-delà de la vitesse pour penser à la qualité d’Internet

La vitesse représente juste un des nombreux éléments intervenant dans la qualité d’Internet. Il s’agit d’une caractéristique importante, c’est indéniable, mais elle ne raconte qu’une partie de l’histoire. En vérité, il existe une large variété d’autres mesures, comme la latence, la gigue, la perte de paquets de données, la congestion, les DNSSEC et la capacité relative à l’IPv6, qui jouent un rôle au moment de nous fournir une mesure plus exhaustive de la qualité d’Internet, de même qu’une meilleure expérience en ligne.

Pour citer un exemple, pensez à l’incidence potentielle de la gigue sur l’expérience de l’utilisateur. La gigue mesure la variation de la circulation des paquets de données dans l’ensemble du réseau. Quand la gigue est trop importante, disons supérieure à 20 ms, les applications de vidéoconférence en temps réel que sont Skype ou Facetime commencent à connaître une dégradation de leur performance. Quand cela arrive, lorsque l’on visionne des vidéos en ligne, l’image peut être saccadée ou figer tout d’un coup, et l’utilisateur vit une expérience de piètre qualité. Avec un nombre sans cesse grandissant d’applications migrant vers l’infonuagique, les mesures de la qualité allant au-delà de la vitesse sont plus importantes que jamais, puisque dans une expérience bidirectionnelle, les éléments comme la mise en mémoire tampon ne résolvent le problème que partiellement.

Le test de performance Internet de CIRA

CIRA reconnaît les limites des tests de vitesse Internet existants, c’est pourquoi elle a élaboré un test exhaustif de la qualité d’Internet : le test de performance Internet de CIRA (TPI).

Contrairement à la plupart des tests de vitesse d’Internet, le TPI a recours à des nœuds de test situés dans les points d’échange Internet (IXP) canadiens plutôt qu’au sein de l’infrastructure des fournisseurs de services Internet individuels. L’architecture rend possible la mesure de la performance hors-réseau réelle de la connexion Internet qui est mise à l’essai. Par conséquent, elle reflète plus fidèlement l’expérience Internet de vrais internautes qui accèdent à du contenu « dans la jungle ».

Et, tandis que beaucoup de tests de connectivité ne mesurent que la vitesse, le TPI mesure les vitesses de téléchargement et de téléversement, de même qu’une centaine d’autres aspects de la qualité de la connexion. Lorsqu’on les considère de façon collective, ces mesures fournissent un portrait plus nuancé de la performance de votre connexion que les résultats qui peuvent être obtenus avec un simple test de vitesse.

Pourquoi un service Internet de haute qualité est-il important pour les municipalités canadiennes?

La qualité des services Internet a un impact considérable sur la capacité d’une municipalité à attirer et à garder les entreprises désireuses de s’épanouir dans l’économique numérique. C’est tout particulièrement le cas pour les PME, puisque ce sont elles les plus enclines à faire les frais d’une mauvaise performance Internet. Lorsque les entreprises sont aux prises avec une connectivité défaillante, alors que de plus en plus d’entre elles dépendent d’applications basées sur l’infonuagique pour diriger leurs opérations, cette situation peut conduire à une réduction de la productivité et des bénéfices ainsi qu’à une augmentation des coûts. Il n’est donc pas étonnant que, quand vos concurrents situés dans d’autres municipalités profitent de niveaux de services supérieurs, ils puissent prendre une longueur d’avance. Et ce constat ne touche pas seulement les entreprises : les particuliers peuvent également faire les frais d’un mauvais service.

Pour fournir les conditions adéquates aux entreprises et aux particuliers afin de réussir dans l’économie numérique, les instances municipales, de même que les FSI et les autres ordres gouvernementaux, sont maintenant chargés de mettre un plan sur pied pour atteindre les vitesses rendues obligatoires par le CRTC. À leurs yeux, il est tout aussi important d’aller au-delà de la vitesse que de continuer à améliorer la qualité générale des connexions Internet dans leurs régions.

L’amélioration passe par la prise de mesures

Alors, par où commence-t-on? La première étape de ce processus consiste à prendre des mesures, et à ce jour, beaucoup de municipalités se sont heurtées à la difficulté de la prise de mesures utiles de la vitesse et de la qualité d’Internet.

Le CRTC s’emploie actuellement à fournir certaines lignes directrices sur cet aspect aussi et a formé un groupe de travail (en anglais) pour « élaborer des recommandations en vue de la prise de mesures adaptées et de la production de rapports afin de définir l’accès à large bande fixe de haute qualité ».

C’est également à ce stade que notre TPI peut aider. À l’échelon de base, le TPI confère une valeur ajoutée aux particuliers, ces consommateurs qui souhaitent déterminer s’ils obtiennent le type de service auquel ils s’attendent de la part de leur fournisseur de large bande.

À l’échelon des municipalités et des autres ordres de gouvernement, on peut avoir recours au TPI pour obtenir une vue macro de la performance d’Internet de l’ensemble de la région. En fait, un des avantages clés du test de performance Internet de CIRA, c’est qu’il vous permet de voir la qualité et les vitesses de connexion dans différentes parties de votre région ou au-delà, si vous le souhaitez. Il vous permet également de dresser une comparaison neutre avec d’autres collectivités publiques canadiennes, puisque la méthodologie et les nœuds de test sont contrôlés. Enfin, les particuliers peuvent se mobiliser, quelle que soit la participation de leur municipalité, en réalisant simplement le test de performance Internet de CIRA sur l’une de leurs plateformes incontournables au moment d’évaluer la performance de leur propre service.


 

Apprenez-en davantage au sujet du test de performance Internet de CIRA

Cliquez ici pour exécuter le test.

Vous aimeriez planifier une rencontre pour discuter de la façon dont le test de performance Internet peut vous aider à mesurer la qualité d’Internet dans votre municipalité? Communiquez avec nous aujourd’hui.

 

À propos de l’auteur
Rob Williamson

Rob a acquis plus de 20 ans d’expérience de la rédaction, de la présentation et du blogage à l’intention de l’industrie des technologies. Il aborde des thèmes aussi variés que les outils de développement de logiciels, l’ingénierie inverse de Silicon, la cybersécurité et le DNS. De fait, Rob est un spécialiste du marketing passionné qui s’adresse aux professionnelles et aux professionnels des TI en leur donnant les renseignements et les précisions dont ils ont besoin pour s’acquitter de leurs tâches.

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