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Dossier documentaire sur Internet au Canada 2023

Les dernières données sur
l’utilisation d’Internet au Canada  

CIRA a pour mission de bâtir un Internet fiable, et aider les Canadien·ne·s à comprendre de quelle façon nous accédons à Internet et l’utilisons dans les faits est un aspect important de cette démarche.

Afin d’aider à faire progresser le dialogue national sur le rôle d’Internet dans notre vie de tous les jours, CIRA publie son sondage intitulé Dossier documentaire sur Internet au Canada chaque année.

Poursuivez votre lecture pour en savoir plus sur les constatations du sondage de cette année.

Résultats complets
du sondage 

Le sondage du Dossier documentaire sur Internet au Canada 2023 (en anglais) a été mené par The Strategic Counsel en mars 2023. Deux mille internautes canadien·nes adultes (de 18 ans et plus) ont été interrogé·e·s dans le cadre d’un panel en ligne. Le but du sondage était d’observer les tendances dans l’utilisation de l’Internet au Canada.

 

Sommaire

Pour de nombreux·euses Canadien·ne·s, les premiers mois de l’année 2023 ont été l’occasion d’un retour à quelque chose qui, du moins en apparence, ressemblait à la vie d’avant la pandémie. Les confinements devenaient un lointain souvenir, les rencontres avec les amis et la famille dans les restaurants et autres lieux publics redevenaient habituelles, et beaucoup d’entre nous se sont aventuré·e·s à retourner au bureau pour la première fois depuis longtemps. Malgré ces changements bienvenus, un aspect de la vie au pays est resté largement inchangé. La grande majorité d’entre nous, d’un océan à l’autre, a continué à passer une grande partie de sa vie quotidienne connectée à l’Internet.

Chaque année, CIRA publie le Dossier documentaire sur Internet au Canada pour aider à faire la lumière sur la façon dont les Canadien·ne·s utilisent réellement l’Internet et pour suivre l’évolution de ces habitudes. Cette année, nous publions une série de blogues en quatre parties sur les constatations les plus importantes de notre sondage annuel auprès de 2 000 internautes canadien·ne·s. Chaque blogue se concentrera sur une tendance précise et approfondira ce qu’elle nous apprend sur notre situation actuelle et sur la direction qu’elle pourrait prendre.

Si l’étude de cette année confirme que les activités sur l’Internet occupent une grande partie de notre temps (50 % d’entre nous déclarent passer plus de 5 heures en ligne chaque jour), ce chiffre n’a pas beaucoup évolué depuis 2016, année où seulement 36 % d’entre nous passaient autant de temps en ligne. Il est difficile de dire si ce chiffre augmentera dans les années à venir, mais l’accès à une bonne connexion Internet reste absolument essentiel pour presque tout le monde. Cela enrichit notre vie de multiples façons, en nous divertissant, en nous aidant à rester en contact avec nos proches, et en rendant possibles de nouvelles formes de collaboration virtuelles, où que l’on se trouve.

Par ailleurs, on a l’impression que certaines des habitudes en ligne prises pendant la pandémie ont commencé à se stabiliser. Les chiffres révèlent des changements notables dans deux aspects clés de la vie en ligne à l’ère de la pandémie : la diffusion vidéo en continu et les achats en ligne. Les abonnements à Netflix déclarés ont diminué de 10 % de 2022 (61 %) à 2023 (51 %), et 72 % d’entre nous déclarent préférer faire leurs achats dans des commerces traditionnels plutôt qu’en ligne, contre 62 % en 2022.

Les perturbations de l’Internet sont un sujet de préoccupation majeur pour les Canadien·ne·s : un peu plus du quart de ces personnes (27 %) ont déclaré avoir subi une perturbation majeure de leur Internet à domicile en 2022. Cela n’est pas surprenant dans une année où des millions de Canadien·ne·s ont perdu leur connectivité pour une période prolongée, à la suite du derecho qui a frappé l’Ontario et le Québec en mai 2022, d’une panne majeure du réseau Rogers qui a touché la population à l’échelle nationale en juillet dernier et des perturbations causées par l’ouragan Fiona en Nouvelle-Écosse et à l’Île-du-Prince-Édouard en septembre.

Une autre tendance clé indique que les Canadien·ne·s sont de plus en plus inquiet·ète·s face à certains aspects moins positifs de leur vie en ligne. La cyberintimidation et le harcèlement en ligne sont une source d’inquiétude importante pour beaucoup de Canadien·ne·s, puisqu’environ un quart de ces personnes disent avoir été victimes ou témoins de harcèlement en utilisant l’Internet. Et qu’en est-il de ces omniprésentes plateformes de médias sociaux? Elles deviennent de plus en plus problématiques pour beaucoup. De plus, Facebook, en particulier, est considérée comme une plateforme « créant une dépendance » par 26 % des personnes interrogées et perçue comme étant « toxique » par 31 % des personnes interrogées.

Il est très peu probable que la dépendance des gens à l’égard de l’Internet diminue rapidement. En attendant, le mieux est d’accepter les nombreux aspects positifs de cette technologie indispensable, tout en prenant toutes les mesures positives et volontaires possibles pour réduire l’incidence des aspects négatifs, voire éviter complètement ces aspects.

Principales constatations 

Environ un quart (27 %)

des Canadien·ne·s ont connu au moins une perturbation majeure de services Internet en 2022. Environ la moitié (44 %) de ces Canadien·ne·s ont subi des pannes dues à des événements météorologiques, et environ les trois quarts (71 %) ont subi une panne de FSI.

Facebook demeure la plateforme la plus toxique et la plus addictive pour les Canadien·ne·s.

La proportion de Canadien·ne·s trouvant les médias sociaux avantageux a diminué au fil du temps, passant à 18 % en 2023, contre 25 % en 2022 et 35 % en 2020, le sommet de la période de confinement.

La manière la plus courante d’accéder à l’information en ligne

est de visiter des sites d’information ou de médias précis (30 %). Vient ensuite le fait d’effectuer des recherches sur Google concernant des événements d’actualité (19 %).

Les trois quarts des Canadien·ne·s

sont préoccupé·e·s par les maliciels, et environ un cinquième (19 %) d’entre eux·elles ont été victimes d’une cyberattaque réussie.

Les gens sont plus susceptibles d’avoir interrompu leurs activités sur l’Internet

pendant au moins une journée au cours des 12 derniers mois (54 %) qu’en 2022 (41 %). Les raisons les plus fréquemment citées pour se déconnecter sont la volonté d’éviter de perdre du temps (48 %) et le désir de se détendre (41 %).

Série de blogues

Restez à l’affût pour notre analyse approfondie hebdomadaire des constatations du sondage de cette année. Vous trouverez ci-dessous des liens vers les séries de blogues de cette année, publiées chaque mercredi :

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