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Passer d’un passe-temps à un travail à temps plein – partie 1 : quitter mon emploi pour me consacrer à ma passion

Par Joey Sabljic

J’ai travaillé pendant des heures sur cette lettre de démission. Des heures.

Finalement, elle n’a compté que quelques paragraphes, mais j’étais paranoïaque à l’idée de passer pour quelqu’un de trop futile ou arrogant.

En définitive, ma lettre est demeurée brève et courtoise : « Merci pour ces huit années et demie de bons moments… mais je démissionne. »

Je l’ai envoyée à mes gestionnaires, avec une copie aux RH. C’était tout, l’affaire était réglée. Il n’y avait plus de retour en arrière possible.

J’aimerais pouvoir dire que j’ai immédiatement ressenti de la joie et de la satisfaction, mais hélas, ce serait un mensonge éhonté. Au lieu de cela, toutes sortes de questions ont envahi mon cerveau. Certaines étaient d’ordre pratique, d’autres relevaient BEAUCOUP de la critique :

« Es-tu malade? »

« As-tu bien réfléchi à ce que tu fais? »

« Alors, tu as officiellement commencé ta crise de la mi-trentaine? »

« AIMES-TU l’idée de payer le plein prix pour tes frais dentaires? »

Une fois ma petite crise de panique passée, les choses se sont un peu améliorées. Il y avait quand même un peu une bonne raison derrière cette démission : je voulais me consacrer à temps plein à ma passion, mon activité secondaire de longue date.

Et à moins de me libérer de mon emploi quotidien, il y aurait toujours une autre excuse rassurante pour remettre à plus tard cette activité secondaire et tout ce qui en découle.

Quelle était cette activité secondaire, vous demandez-vous? La rédaction à la pige.

Quelque chose m’a toujours attiré dans le fait d’être un rédacteur indépendant, prêt à rédiger autant des textes publicitaires que de longs articles pour des blogues de voyage. J’aime l’idée d’aller là où le travail me mène, de plonger et d’en ressortir avec une bonne histoire qui touche les gens.

Tout romantisme mis à part, quitter mon travail pour devenir un travailleur autonome à plein temps serait soit la chose la plus géniale, soit la chose la plus téméraire que j’aurais tentée depuis longtemps. Et c’est sans compter mon très bref passage en tant que guitariste principal dans le cinquième meilleur groupe de reprises de Weezer de Guelph, en Ontario.

Pourquoi est-ce que je vous parle de mon activité secondaire?

 Hé bien, c’est que je veux vous dévoiler tout ce que signifie transformer une activité secondaire en petite entreprise.

Des milliers de Canadien·nes le font chaque année. Ils/elles suivent leurs passions, travaillent dur et finissent par réussir. J’essaie simplement de faire comme eux/elles.

Dans cette série, je vous ferai d’abord découvrir les joies et les difficultés liées au choix du nom de votre entreprise, avant de passer à l’achat d’un domaine .CA, à la création d’un site Web et plus encore.

Mais rappelez-vous : je ne suis pas un expert, mais simplement un gars qui offre ses réflexions et fait part de ses apprentissages tout en faisant de son mieux pour s’y retrouver.

La difficulté de trouver un nom pour mon activité secondaire.

 Maintenant que j’avais quitté mon emploi quotidien, je croyais que l’une de mes premières tâches consistait à trouver le nom de ma nouvelle entreprise. Après tout, si je voulais créer un site Web, je devais de toute façon trouver un bon nom de domaine .CA. Maintenant, pouvais-je trouver un nom qui n’était pas trop malaisant?

Je me suis d’abord posé la question : « Quelle est mon activité? » La réponse était facile : la rédaction professionnelle.

D’accord, mais puis-je en faire un nom intelligent, mémorable et court?

Que pensez-vous de… Jo-Ecris.ca? Vous avez saisi? Rédaction, écriture, j’écris.

Ma femme a fait la moue à cette proposition. « On dirait plutôt le nom d’un salon de tatouage peu recommandable », a-t-elle déclaré. D’accord, bien reçu.

 J’ai pensé que UneAutreVoix.ca pourrait être la solution. On m’a souvent reproché de ne pas avoir de filtre et de souvent laisser s’exprimer librement ma « voix extérieure »… Et c’est ce que je ferai grâce à mes écrits, c’est-à-dire aider mes clients à trouver leur véritable « voix extérieure ».

Mais après avoir réfléchi un peu plus, UneAutreVoix.ca sonne un peu comme si j’animais des retraites en nature pour des entreprises avec de multiples séances de discussion, ou encore comme si j’emmenais des gens se libérer par des cris en pleine nature.

Ma troisième tentative quant au nom a été joey-as-des-mots.ca. Oui, je sais, un peu long.

« Tu essaies beaucoup trop d’être original », a indiqué ma femme.

Puis, je me suis perdu dans une spirale de noms stupides, comme « mortadellamarketing.ca » (d’après ma viande italienne préférée), avant de me rendre compte que mon nom de domaine n’avait pas besoin d’être un chef-d’œuvre.

Je pouvais me torturer pour être créatif ou suivre la voie la plus « directe ». C’est ce qui a mené à RedactionJoey.ca.

Pourquoi? Hé bien, c’est clair, cela correspond à ce que je fais et cela rend bien l’idée de « rédacteur indépendant » que j’avais en tête. Ce n’est pas « Harold ou parfois Sonia qui écrit quand Joey a mieux à faire », c’est juste Joey. Il y a un élément personnel et humain.

Ensuite, j’ai tapé RedactionJoey.ca dans l’outil de recherche de nom de domaine de CIRA pour vérifier si ce nom de domaine était disponible et pouvait être enregistré… Et c’était tout… Hourra!

Quelles sont les deux choses que j’ai apprises lors de cet exercice de création d’un nom de domaine .CA?

Essayez de choisir un nom court et facile à taper : même s’il est tentant (pour moi en tout cas) de trouver quelque chose de long, vous ne vous rendez pas service si les gens ne peuvent pas retenir votre nom de domaine, et encore moins le taper dans une barre de recherche.

Règle pratique : ne dépassez pas 14 caractères!

Il n’est jamais mauvais d’opter pour la fonction plutôt que pour la forme : je suis un grand adepte de la créativité, mais si elle se fait au détriment de la clarté, il n’y a pas de honte à opter pour quelque chose de plus simple qui « fonctionne tout simplement ». Idéalement, votre nom de domaine devrait dire aux gens en un coup d’œil en quoi consiste votre entreprise. Consultez le blogue de CIRA qui présente d’autres conseils pour choisir un bon nom de domaine.

Et, si chemin faisant, vous trouvez quelque chose qui est à la fois créatif ET clair, vous avez gagné le gros lot!

Prenons le cas du site genuinetea.ca. L’entreprise vend du thé (tea en anglais) en feuilles entières provenant de sources éthiques… il n’y a rien de plus « authentique » (genuine en anglais) que cela! Il existe un autre bon exemple de nom créatif, mais clair : celui de l’entreprise qui vend des jouets flottants pour la piscine sur le site float-eh.ca (jeu de mots sur flotties, jouets flottants en anglais). C’est tout simplement trop beau.

Que se passe-t-il ensuite? Recherche d’un domaine et création de mon site Web

Maintenant que j’avais mon nom de domaine, je devais trouver un registraire de domaine (qui vend et enregistre les noms de domaine) et lancer RedactionJoey.ca pour de bon.

Dans la deuxième partie de la série du blogue Passer d’un passe-temps à un travail à temps plein, j’expliquerai comment j’ai choisi mon registraire, je présenterai les services offerts pour mon domaine .CA ainsi que le processus, parfois éprouvant, de création de mon tout premier site Web.

J’espère que vous viendrez faire un tour! À bientôt.

-Joey

À propos de l’auteur
Joey Sabljic

Joey Sabljic est un écrivain indépendant vivant à Guelph, en Ontario, avec sa femme et son jeune fils. Après une carrière de près de dix ans dans le marketing, il poursuit son rêve d’écrire à temps plein et de partager tous les détails juteux du lancement et de la gestion d’une petite entreprise.

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