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Passer de la parole aux actes comme .ECO

Entretien avec Trevor Bowden, co-fondateur de Big Room Inc
Par Adam Eisner
Directeur général, services de registre

Chaque année, le 22 avril, le Jour de la Terre marque une journée d’action, une journée que nous célébrons pour protéger la planète, changer les comportements humains et apporter des changements locaux, nationaux et mondiaux. Cette année, nous avons rencontré Trevor Bowden, cofondateur de Big Room Inc., les personnes derrière .ECO, pour parler de durabilité, d’infrastructure et de la façon dont vous pouvez avoir un impact en ligne pour des résultats hors ligne.

.ECO a été fondé ici même au Canada, en Colombie-Britannique pour être précis, autour d’une idée simple : pour bâtir un monde plus durable, vous devez créer une communauté environnementale mondiale en ligne. Pour donner vie à cette idée, l’équipe de Big Room s’associe à des organisations innovantes de premier plan, leur fournissant une plate-forme pour sensibiliser et partager différentes façons de protéger nos ressources de manière responsable. Alors que .ECO célèbre son sixième anniversaire le 25 avril et la deuxième année de son partenariat d’infrastructure avec CIRA, nous avons voulu savoir comment ils ont un impact en tant qu’entreprise en permettant aux acteurs du changement environnemental du monde entier.

 

Comment percevez-vous l’utilisation des domaines .ECO?

Votre nom de domaine est souvent votre première occasion d’annoncer qui vous êtes, où vous êtes ou quelles sont vos valeurs. Avec un nom de domaine .CA, vous indiquez au monde entier que vous exercez vos activités au Canada. Avec un nom de domaine .ECO, vous faites valoir au monde entier votre engagement envers le développement durable.

Le nom de domaine .ECO est ainsi devenu le lieu d’accueil idéal pour les nouvelles entreprises respectueuses de l’environnement, les organisations environnementales et les personnes soucieuses de l’environnement.

Comme c’est le cas du domaine .CA, .ECO n’est pas disponible à tout le monde. Nous nous assurons ainsi que la communauté reste alignée sur ses valeurs en posant aux gens des questions simples sur leurs priorités et leurs engagements envers le développement durable. C’est ce que nous appelons un profil .ECO, accessible au public. Par conséquent, nous intégrons la transparence dans le domaine .ECO, et les utilisateur·rice·s du domaine .ECO disposent d’un outil simple pour partager leurs valeurs.

En fonction des personnes que vous essayez d’atteindre, de l’endroit où elles se trouvent et des aspects de votre marque que vous souhaitez mettre de l’avant, vous pouvez enregistrer un domaine .CA ou .ECO. Ou bien même les deux!

Récemment, .ECO est devenu l’un des premiers registres carboneutres. Pouvez-vous nous expliquer comment et pourquoi vous avez fait cela?

Nous avions un certain nombre de motivations pour rendre .ECO carboneutre. Tout d’abord, c’est la bonne chose à faire. Collectivement, nous sommes confronté·e·s à une urgence climatique dont nous ressentirons tou·te·s les incidences. Nous voulons que le domaine .ECO fasse partie de la solution. Cela signifie qu’il faut définir les incidences de nos activités, les mesurer et les réduire ou les compenser. Nous avons fait examiner et certifier ces mesures et ces affirmations; nous avons fait le travail, l’avons fait vérifier et l’avons rendu public.

Nous n’étions pas seuls. CIRA étant notre partenaire technique pour le domaine .ECO, nous devions comprendre comment ses systèmes fonctionnaient et quelle était la part d’incidence du domaine .ECO. Nous avons travaillé en étroite collaboration avec l’équipe de CIRA pour répondre à ces questions et, sans son soutien, nous aurions avancé à tâtons.

C’est en fait l’une des autres raisons pour lesquelles nous avons choisi d’accomplir ce travail, pour impliquer nos partenaires dans le processus de mesure et de réduction de notre incidence collective. De cette façon, nous gagnons tous les deux à mieux connaître nos incidences et à savoir comment les gérer. En fin de compte, nous aimerions montrer aux intervenant·e·s du secteur des domaines et à la communauté .ECO que ce travail est important et utile.

Pourquoi avoir choisi CIRA comme partenaire technique pour .ECO?

Étant nous-mêmes situés au Canada, nous connaissons l’existence de CIRA et son bon travail depuis longtemps. Nous savions que nos valeurs étaient alignées, nous partions donc déjà d’une bonne base. Tout aussi important, nous cherchions un partenaire qui comprenne ce que nous cherchions à bâtir avec le domaine .ECO et pourquoi. C’est là que la gestion du domaine .CA par CIRA a été importante. Comme pour le domaine .CA, les notions de confiance et de communauté sont au cœur de l’extension .ECO.

Tout cela n’a pas d’importance sans la technologie et l’infrastructure nécessaires pour faire fonctionner .ECO, un autre domaine où CIRA se distingue. CIRA a répondu à nos exigences, voire les a dépassées, et jouit d’une excellente réputation à l’échelle internationale.

Ajoutez à cela que nous sommes toutes deux situées au Canada et que nous contribuons toutes deux à renforcer l’Internet ici. Nous étions le duo idéal.

Où peut-on trouver plus d’informations sur .ECO?

Pour explorer la communauté .ECO et consulter les profils .ECO créés par les membres de la communauté, rendez-vous sur go.eco. Si vous envisagez d’obtenir votre propre domaine .ECO, visitez allez.co pour voir si le nom que vous recherchez est disponible et où vous pouvez l’enregistrer.

 

.ECO fournit un service précieux qui contribue à la construction d’un Internet de confiance. Il n’y a pas de meilleur jour pour présenter une organisation comme celle-ci que le Jour de la Terre, une journée qui célèbre l’environnement. Les initiatives de protection de l’environnement, menées à la fois par des individus et des organisations, tant au pays qu’à l’étranger, peuvent toutes avoir un impact sur la protection de notre planète.

À propos de l’auteur
Adam Eisner

Adam dirige le groupe des services de registre à CIRA. Il a passé une partie importante de sa carrière dans l’industrie des noms de domaine. Adam est diplômé en journalisme de l’Université Ryerson et a passé plusieurs années dans le journalisme technologique et le marketing Internet avant de passer aux noms de domaine et aux télécommunications.

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