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Mettre Internet des objets et les données ouvertes au service de l’apprentissage scolaire

Toronto, Ontario, le 29 juin 2016. – Récemment, dans deux écoles de Toronto, le choc entre la puissance d'Internet des objets et l'énergie de la jeunesse a donné lieu à des résultats étonnants.
Par Tanya O'Callaghan
Senior Manager, Communications

Toronto, Ontario, le 29 juin 2016. – Récemment, dans deux écoles de Toronto, le choc entre la puissance d’Internet des objets et l’énergie de la jeunesse a donné lieu à des résultats étonnants.

Toronto, Ontario, le 29 juin 2016. – Récemment, dans deux écoles de Toronto, le choc entre la puissance d’Internet des objets et l’énergie de la jeunesse a donné lieu à des résultats étonnants. Et si Andy Forest parvient à ses fins, les salles de classe canadiennes changeront à jamais.

Andy Forest est le cofondateur de SteamLabs. Éducateur adepte de l’apprentissage expérientiel, il conçoit également des activités d’apprentissage en classe prêtes à mettre en œuvre dans les écoles. Celles-ci ont pour but de stimuler l’intérêt des enfants pour les technologies et de rendre l’apprentissage ludique.

Andy Forest avait pour objectif d’habiliter la communauté enseignante des écoles publiques à intégrer les technologies Web d’Internet des objets dans des projets scolaires. « Nous avons examiné le programme ontarien pour déterminer où cela pourrait bien s’intégrer, l’âge auquel les enfants peuvent parvenir à des réalisations impressionnantes ainsi que les besoins à combler », a-t-il expliqué. 

Son choix s’est arrêté sur la 6e année, au point où les élèves découvrent la filière énergétique de l’Ontario, puis il a proposé son programme à deux écoles de la grande ville de Toronto (Alpha Alternative School et Downtown Vocal Music Academy). 

En appliquant les principes enseignés en sciences, en mathématiques et en arts ainsi qu’en utilisant des ensembles de données ouvertes de producteurs d’énergie, les élèves ont mis à profit des matériaux recyclés. Ils ont ainsi créé des modèles des quatre principales sources énergétiques qui constituent le panier d’énergies ontarien. Ensuite, au moyen d’un programme de conception en ligne ils ont mis au point des modèles représentatifs des consommatrices et des consommateurs d’énergie. Enfin, ils ont établi le lien entre eux et les données ouvertes en temps réel des producteurs. Dans les modèles, des voyants DEL de diverses couleurs indiquent qui utilise l’énergie de quelle source et s’adaptent en reflétant les changements révélés par les données. Ensuite, les élèves ont été invités à élaborer des hypothèses sur les motifs à la source de certains changements ou de certaines habitudes de consommation.

« Ce sont les données des producteurs d’énergie qui ont donné vie à ce projet. Elles nous ont permis de canaliser l’intelligence d’Internet dans un projet physique », a poursuivi l’éducateur. « En choisissant d’en faire un projet, l’existence d’un objectif va de soi. L’enseignement s’en trouve modifié. Il interpelle les enfants : “voici un objectif génial et voilà les outils pour l’atteindre” ».

Le guide d’enseignement du projet en matière d’énergie, intitulé Robotic Power System, est le second qu’a rédigé Andy Forest à l’intention de la communauté enseignante. Ces deux outils ont été financés par le Programme d’investissement communautaire de l’Autorité canadienne pour les enregistrements Internet (ACEI). Ils sont tous deux offerts sur le site Web de STEAMLabs.

« Enseigner les technologies aux enfants et les y intéresser est vital pour former des théoriciens brillants à l’esprit critique dotés des compétences dont le Canada a besoin pour être à la hauteur de la concurrence mondiale », a affirmé David Fowler, directeur du marketing et des communications à l’ACEI. « L’ACEI met la main à la pâte pour bâtir un meilleur Canada en ligne, notamment en faisant d’Internet des objets un outil d’apprentissage, d’innovation et de développement humain. »

Selon Andy Forest : « Plusieurs obstacles se dressent devant l’enseignement des technologies. Il faut le temps d’élaborer le programme, et le personnel enseignant est déjà débordé. D’autres ne possèdent pas bien les outils, ce qui les intimide. Ils craignent de ne pas être capables de communiquer l’information comme il se doit. Nous voulons éliminer ces barrières. »

Dans le cadre de séminaires, ce mois-ci et plus tard au cours de l’été, STEAMLabs partage ses guides d’enseignement avec plus d’éducatrices et d’éducateurs. Les inscriptions à une formation de quatre jours qui aura lieu du 15 au 19 août 2016 à Toronto seront acceptées à partir de demain http://steamlabs.ca/classes-item/educator-boot-camp/.

Les droits d’inscription au séminaire sont de 500 $. Une 5e journée de formation au cours de laquelle les compétences d’entrepreunariat chez les jeunes seront abordées est aussi offerte pour la somme additionnelle de 125 $. 
L’auteur espère que la communauté enseignante canadienne sera inspirée par les guides, qu’elle créera d’autres plans de leçon fondés sur des projets dans d’autres disciplines et que les résultats ainsi obtenus seront abondamment partagés entre pairs. « C’est la direction que doit prendre l’éducation : les éducateurs doivent à tout prix se tourner vers des démarches interdisciplinaires pour aborder les grands thèmes. »

Ressources additionnelles

Possibilités d’entrevue

À propos du Programme d’investissement communautaire de l’ACEI 

Par l’entremise de son Programme d’investissement communautaire, l’ACEI finance des projets qui témoignent de la possibilité de bâtir un meilleur Canada en ligne. L’équipe de l’ACEI gère le domaine de premier niveau du Canada au nom de l’ensemble de sa population. En qualité d’organisation fondée sur ses membres, l’ACEI se fait la porte-parole des intérêts de la communauté des internautes canadiens sur la scène internationale. Jusqu’à présent, le Programme d’investissement communautaire a soutenu 78 projets innovants à l’échelle du Canada en accordant des subventions atteignant la somme de 3,2 millions de dollars.

À propos de STEAMLabs

STEAMLabs a vu le jour en 2010, dans le garage d’Andy Forest et de Marianne Mader. À présent, leurs nouveaux locaux au centre-ville situés dans le Centre for Social Innovation constituent le plus grand des laboratoires ouverts de Toronto. C’est l’endroit où les curieux de tous les âges peuvent se rendre pour créer au moyen d’outils à la fine pointe de la technologie, par exemple d’imprimantes 3D, de découpeuses au laser et de défonceuses numériques. Grâce aux ateliers, aux formations et aux camps, les débutants comme les professionnels sont en mesure d’apprendre la production numérique, le codage et l’électronique ainsi que de vivre une expérience pratique de fabrication.

À propos de l’auteur
Tanya O'Callaghan

Tanya est CIRA’s Vice-president, Community Investment, Policy and Advocacy.

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