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  • État de l'internet

Réflexion sur l’ICANN58

Par Byron Holland
Président et chef de la direction

ICANN58, tenue à Copenhague en mars dernier, a réuni les expertes et les experts techniques ainsi que de la politique mondiale en matière d’Internet à l’occasion de la seconde réunion de l’organisme depuis l’entrée en vigueur de la transition de l’intendance de l’IANA en octobre dernier. Le changement de rythme, par rapport à la période mouvementée qui a précédé la transition, a soufflé un vent de fraîcheur, et un sentiment d’appartenance à la communauté s’est réinstallé au sein de l’assistance.

ICANN58, tenue à Copenhague en mars dernier, a réuni les expertes et les experts techniques ainsi que de la politique mondiale en matière d’Internet à l’occasion de la seconde réunion de l’organisme depuis l’entrée en vigueur de la transition de l’intendance de l’IANA en octobre dernier. Le changement de rythme, par rapport à la période mouvementée qui a précédé la transition, a soufflé un vent de fraîcheur, et un sentiment d’appartenance à la communauté s’est réinstallé au sein de l’assistance.

L’une des principales mesures prises à la suite de la transition a été la mise sur pied du Comité permanent de clients (CSC), dont j’assume la présidence. Le monde des DNS dépend des services de l’IANA, mais jusqu’à présent, aucune entente n’a fait l’objet d’un consensus contractuel à l’égard des attentes en matière de niveau de service. À présent, nous avons établi un ensemble de 63 paramètres individuels dans huit secteurs, par exemple les vérifications techniques et le temps consacré par le personnel au traitement des demandes de service relatives aux gTLD. C’est le travail du CSC de surveiller le rendement par rapport à ces mesures.

Le CSC produit des rapports mensuels, mais à l’occasion d’ICANN58, nous avons échangé directement avec la communauté élargie. Nos rencontres avec le conseil de l’ICANN, le conseil consultatif des gouvernements (GAC), l’organisation de soutien aux politiques des noms génériques (GNSO) et l’organisation de soutien aux politiques de codes de pays (ccNSO) se sont révélées particulièrement utiles. Ces travaux servent à assurer le maintien de l’excellence opérationnelle et la responsabilité effective dans notre réalité d’après-transition. La bonne nouvelle, c’est que les choses se déroulent comme il se doit.

L’efficacité du comité TLD-OPS de la communauté des ccTLD constitue un autre point positif. Jacques Latour, dirigeant principal de la technologie à l’ACEI, est l’un des fondateurs du TLD-OPS et il en est le principal artisan. Ce groupe de plus de 300 personnes surveille la sécurité et la stabilité opérationnelles de 187 ccTLD. Les récentes attaques à grande échelle visant le DNS mettent en évidence le besoin de mobiliser notre expérience collective. À cette fin, à Copenhague, le comité a tenu un atelier sur cette question.

En plus de siéger au TLD-OPS, Jacques est membre du comité de conseil sur la sécurité et la stabilité de l’ICANN. Cette rencontre en personne avec ce groupe a été la première depuis sa nomination en novembre dernier

ICANN58 a tenu lieu de tremplin à l’établissement et au renforcement de partenariats. Une formidable délégation de l’équipe des produits de l’ACEI s’est retrouvée à ICANN58, et nous y avons annoncé deux nouveaux partenariats à l’égard de notre service anycast, soit avec le .NZ et le .PT. De plus, nous recevons d’excellents commentaires au sujet de la gamme de services de registre offerts par l’ACEI, y compris sur la mesure dans laquelle notre technologie valorise l’écosystème plus vaste des TLD.

Des gens passionnés consacrent des heures innombrables et une immense attention à la création d’un Internet fiable et sûr à l’échelle planétaire. C’est stimulant de voir que ces efforts portent leurs fruits et de constater la mesure dans laquelle l’ACEI y contribue.

À propos de l’auteur
Byron Holland

Byron Holland (MBA, ICD.D) est président et chef de la direction de CIRA, l’organisme national à but non lucratif mieux connu pour sa gestion du domaine .CA et pour l’élaboration de nouveaux services de cybersécurité, de registre et de DNS.

Byron est un expert de la gouvernance de l’Internet et un entrepreneur aguerri. Sous l’égide de Byron, CIRA est devenue un des principaux ccTLD au monde en gérant plus de 3 millions de domaines. Au cours de la dernière décennie, il a représenté CIRA à l’échelle internationale et occupé de nombreux postes de dirigeant au sein de l’ICANN. Il siège présentement sur le conseil d’administration de TORIX en plus d’être membre du comité des mises en candidature de l’ARIN. Il habite à Ottawa en compagnie de son épouse, de leurs deux fils et de Marley, leur berger australien.

Les opinions partagées sur ce blogue sont celles de Byron sur des enjeux qui touchent l’Internet et ne représentent pas nécessairement celles de l’entreprise.

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