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Le commerce électronique n’est plus une voie à sens unique

En 2017, Internet n'est plus un réseau de distribution au détail distinct. Il s'agit désormais d'un élément intégré au cycle de vente aux consommateurs.
Par Spencer Callaghan
Communications manager

En 2017, Internet n’est plus un réseau de distribution au détail distinct. Il s’agit désormais d’un élément intégré au cycle de vente aux consommateurs.

À l’approche de la saison la plus occupée de l’année, le moment est bien choisi pour évaluer la mesure dans laquelle le contexte du commerce électronique a changé au Canada et la tendance que prend cette transformation.

L’ACEI a publié récemment l’édition 2017 du Dossier documentaire sur Internet au Canada. Si celui-ci contient bon nombre de statistiques intéressantes et indique plusieurs tendances en croissance, ce qu’on en retient de plus important est ceci : Internet n’est plus un réseau de distribution au détail distinct. Il s’agit désormais d’un élément intégré au cycle de vente aux consommateurs.

Si l’objectif a déjà été que chaque entreprise canadienne soit présente en ligne, dans le meilleur des cas avec un élément de commerce électronique, Internet est maintenant devenu une composante cruciale pour tout ce qui concerne la vente à la population canadienne.

En effet, alors que les statistiques révèlent que 82 pour cent des Canadiens ont effectué un achat en ligne au cours des 12 derniers mois, on observe également qu’une personne sur dix achète en ligne et récupère l’article en magasin. Les tendances qui auraient laissé présager la fin des commerces de détail avec pignon sur rue amorcent un mouvement dans l’autre sens.

Les nouvelles technologies telles que la réalité augmentée ont beau rendre plus réaliste l’essai de vêtements ou la disposition d’un nouveau fauteuil dans votre salon, mais rien ne peut se comparer au fait de vérifier par soi-même le confort du fauteuil en y prenant place ou d’en tâter l’étoffe.

L’avenir est ici, et il est en ligne, mais les consommateurs canadiens ont indiqué que le rituel de l’expérience de magasinage au détail revêtait toujours pour eux de la valeur, et la valeur d’Internet augmente grâce à sa capacité d’augmenter cette réalité.

Les Canadiens ont démontré clairement que tout en appréciant le côté pratique du magasinage en ligne, ils souhaitent appuyer des entreprises canadiennes. Le fait que 81 pour cent des Canadiens préfèrent magasiner sur un site .CA que sur un site .com en est une indication manifeste. Si cette préférence relève de la bonne vielle fierté nationale, le magasinage à la fois en ligne et en magasin auprès de marques canadiennes offre des avantages clairs, notamment des options d’expédition plus avantageuses, aucuns frais de douanes ni droits et des paiements en dollars canadiens.

Ces préférences indiquent clairement que si les Canadiens apprécient les avantages du commerce électronique, rien ne peut surpasser la valeur de la simplicité. C’est pourquoi des Canadiens exploitent le pouvoir d’Internet dans les deux directions. Que ce soit les 79 pour cent des Canadiens qui exercent le « furetage en ligne », c’est-à-dire qui comparent les prix en ligne avant d’effectuer un achat en magasin, ou les 17 pour cent qui s’adonnent au « furetage en magasin », c’est-à-dire qui se rendent un magasin pour examiner un produit pour ensuite l’acheter en ligne, Internet ne fait plus qu’entraîner le commerce en ligne, il alimente le commerce, où qu’il ait lieu.

Bien entendu, l’omniprésence des technologies mobiles constitue le facteur exerçant l’influence la plus importante sur ce changement. Lorsque le cybercommerce relevait uniquement d’un navigateur de bureau, la valeur était principalement dans un seul sens. Le magasinage depuis son canapé présente des avantages manifestes. Toutefois, la dominance des technologies mobiles permet d’allier plus facilement les meilleurs atouts offerts par une présence sur le marché du détail et les vertus d’Internet.

Certaines entreprises canadiennes, dont Frank & Oak, ont transformé l’expérience de commerce électronique en une présence sur le marché du détail avec pignon sur rue dans plusieurs villes. Par ailleurs, Loblaws offre maintenant la possibilité de faire son épicerie en ligne et de récupérer sa marchandise au magasin le plus près de chez soi. Si on a déjà eu l’impression que le cybercommerce était susceptible de faire disparaître le commerce de détail, la réalité actuelle est plus nuancée.

La seule constante dans ce débat réside dans la préférence des Canadiens à faire des affaires entre eux et dans leur volonté de voir Internet y jouer un rôle de premier plan pour améliorer l’expérience. Voilà, en somme, la valeur du .CA. Et, alors que les Canadiens se préparent en vue du magasinage des fêtes, nous sommes impatients d’aider de formidables entreprises Canadiennes à établir leur présence en ligne.

À propos de l’auteur
Spencer Callaghan

Spencer Callaghan gère les communications des produits pour CIRA. Auteur et ancien journaliste, il a acquis tout au long de sa carrière de l’expérience en technologie ainsi que dans les milieux des OSBL et des agences. Ses domaines d’expertise comprennent le marketing de contenu, les médias sociaux, l’image de marque et les relations publiques.

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