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Résoudre les problèmes nationaux d’Internet en bâtissant des solutions sur le terrain – le Programme d’investissement communautaire de l’ACEI en est à sa quatrième année

Par Byron Holland
Président et chef de la direction

La large bande, la connectivité et notre compétitivité numérique ont pris pas mal de galon au programme national. Dans ce contexte, je n’ai jamais été aussi enthousiaste d’annoncer qu’un quatrième cycle de financement du Programme d’investissement communautaire de l’ACEI est en cours.

J’ai abondamment parlé de mes préoccupations au sujet (billets en anglais) du classement mondial du Canada en matière de connectivité. Une chose est certaine : le Canada n’est plus le leader qu’il a déjà été. En Asie et en Europe, nos pairs ont fait de la connectivité une priorité nationale. Et, en grande partie, ils nous ont dépassés dans les classements de l’OCDE, de l’UIT, de Berman et d’autres encore.

Des signes nous indiquent que la communauté Internet canadienne commence à prendre ce défi au sérieux. Le CRTC a pris l’initiative impressionnante de considérer Internet à haute vitesse comme « service de base » sur le plan réglementaire, consacrant de nouvelles ressources au branchement des marchés ruraux et autres laissés pour compte. Le gouvernement du Canada travaille à un projet sans égal – au Canada du moins – de 500 millions de dollars dans le but de soutenir les services à large bande au Canada.

La large bande, la connectivité et notre compétitivité numérique ont pris pas mal de galon au programme national.

Dans ce contexte, je n’ai jamais été aussi enthousiaste d’annoncer qu’un quatrième cycle de financement du Programme d’investissement communautaire de l’ACEI est en cours. L’ACEI investit un autre million de dollars en financement pour appuyer la communauté canadienne d’Internet. Notre programme est conçu pour financer des projets issus du terrain qui font appel à la technologie numérique pour améliorer Internet au Canada. Nous offrons des subventions qui permettent le déploiement de la large bande à l’échelle communautaire, la tenue de nouvelles formations en matière de littératie numérique, la prestation de services en ligne innovants et la réalisation de travaux de recherche sur les enjeux numériques qui se dessinent.

L’ACEI a injecté plus de trois millions de dollars dans la communauté Internet, et je sais que les projets que nous avons financés jettent les bases des solutions qui assureront l’atteinte de cibles nationales ambitieuses en matière de large bande.

À Ashlu Creek, par exemple, l’ACEI a assumé les frais d’installation de pylônes cellulaires afin de brancher la région pour la première fois à un Internet universel et abordable. La collectivité s’est réunie pour résoudre les problèmes de connectivité que les principaux FSI ignoraient et, grâce à une subvention substantielle, elle a pris son avenir numérique en main.

À Ottawa, l’organisme local sans but lucratif EcoEquitable a mis au point un programme de formation dans le but de permettre à de nouvelles arrivantes d’acquérir les compétences en commerce électronique et en entrepreneuriat dont elles avaient besoin pour générer des recettes considérables grâce à leurs activités dans le secteur du textile. Trente participantes ont pris part au programme. Non seulement il leur a permis de vivre de leurs travaux manuels, mais aussi de mettre sur pied des entreprises qui les aident à prospérer. Cela illustre bien toute la créativité qui peut émerger quand la technologie est utilisée pour s’attaquer aux problèmes et aux préoccupations communautaires.

Personne n’a le monopole de l’innovation. Les solutions aux clivages numériques persistants au Canada ne viendront pas que d’un point central ou des décrets et du financement du gouvernement. Elles prendront naissance dans les collectivités de partout au pays, que ce soit dans le quartier Downtown Eastside de Vancouver, à Cambridge Bay ou au cœur de la Nouvelle-Écosse rurale. Les Canadiennes et les Canadiens ne sont pas à court d’idées géniales, et le Programme d’investissement communautaire de l’ACEI, c’est notre façon de donner vie à certaines d’entre elles.

L’ACEI finance l’accès à Internet au sein des communautés, les programmes en matière de littératie numérique, les services en ligne, l’infrastructure d’Internet et sa sécurité tout comme la recherche universitaire d’un océan à l’autre. Si vous avez un projet qui, selon vous, cadre bien dans notre Programme, nous voulons recevoir de vos nouvelles. 

Les documents de demande et d’orientation sont publiés en ligne au www.cira.ca/cip.

À propos de l’auteur
Byron Holland

Byron Holland (MBA, ICD.D) est président et chef de la direction de CIRA, l’organisme national à but non lucratif mieux connu pour sa gestion du domaine .CA et pour l’élaboration de nouveaux services de cybersécurité, de registre et de DNS.

Byron est un expert de la gouvernance de l’Internet et un entrepreneur aguerri. Sous l’égide de Byron, CIRA est devenue un des principaux ccTLD au monde en gérant plus de 3 millions de domaines. Au cours de la dernière décennie, il a représenté CIRA à l’échelle internationale et occupé de nombreux postes de dirigeant au sein de l’ICANN. Il siège présentement sur le conseil d’administration de TORIX en plus d’être membre du comité des mises en candidature de l’ARIN. Il habite à Ottawa en compagnie de son épouse, de leurs deux fils et de Marley, leur berger australien.

Les opinions partagées sur ce blogue sont celles de Byron sur des enjeux qui touchent l’Internet et ne représentent pas nécessairement celles de l’entreprise.

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