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Dossier documentaire sur Internet au Canada 2020

Vue d’ensemble – Résumé Mené au cours des premières semaines des mesures de confinement du Canada mises en place pour « aplatir la courbe » de la pandémie de la COVID-19, le sondage dont les résultats sont présentés dans le Dossier documentaire sur Internet au Canada 2020 de l’ACEI est plus…

Vue d’ensemble – Résumé

Mené au cours des premières semaines des mesures de confinement du Canada mises en place pour « aplatir la courbe » de la pandémie de la COVID-19, le sondage dont les résultats sont présentés dans le Dossier documentaire sur Internet au Canada 2020 de l’ACEI est plus qu’une simple mise à jour sur notre comportement collectif en ligne, c’est un miroir qui fait le tour de la façon dont nos vies ont changé. Et il semble que la vie quotidienne implique une utilisation beaucoup plus importante de l’Internet, pour tout, du travail à distance, au maintien des relations avec nos êtres chers, en passant par la diffusion en continu de Netflix et pester à nos assistants activés par la voix. L’Internet est devenu une composante intégrale de la vie quotidienne typique d’un Canadien pendant cette période de confinement.

Plus de Canadiens pourraient commencer leur journée en désactivant l’alarme de leur assistant à commande vocale. Plus du quart des Canadiens possèdent désormais un tel appareil, une augmentation de 19 % par rapport à 2019. Lorsque l’alarme est enfin mise en veille, les Canadiens peuvent demander à leur assistant à commande vocale d’écouter la radio, de la musique ou un balado. En effet, 13 % des Canadiens disent qu’ils utilisent le plus souvent leur appareil à cette fin. 

54 % des Canadiens disent qu’à 9 heures du matin, ils travaillent à la maison en raison de la COVID-19. Bien qu’ils n’aient pas nécessairement choisi volontairement cette voie, beaucoup d’entre nous perçoivent les avantages de travailler à distance. Plus des trois quarts déclarent que passer moins de temps dans les transports est le principal avantage, mais les deux tiers disent qu’ils économisent du temps en général. Cinquante-quatre pour cent des Canadiens estiment avoir atteint un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée et la moitié jouissent d’une meilleure flexibilité pour faire leurs corvées et leurs courses. 

Lorsque l’heure du diner arrive, les Canadiens sont beaucoup plus susceptibles de commander de la nourriture en ligne. Plus de la moitié des Canadiens disent maintenant avoir commandé de la nourriture en ligne, soit près du double des 27 % qui le faisaient en 2019. Les Canadiens sont plus susceptibles de commander de la nourriture sur le site Web ou l’application d’un restaurant, 53 % des acheteurs d’aliments en ligne affirment l’avoir déjà fait. Trente-sept pour cent disent avoir utilisé un service de livraison de nourriture comme Uber Eats ou Skip the Dishes.

Au cours de l’après-midi, de nombreux Canadiens reçoivent des appels sur leur téléphone mobile, mais seulement 45 % se donnent la peine d’y répondre au moins « parfois ». Probablement, ils sont épuisés par les appels indésirables qu’ils reçoivent, sept sur dix en reçoivent au moins un par semaine. Il est beaucoup plus probable qu’ils se connectent à Facebook, la principale plateforme de médias sociaux au Canada, sept Canadiens sur dix l’utilisent. C’est également la plateforme préférée d’un Canadien sur trois, même si les Canadiens la classent également comme la plus toxique (41 %) et la plus addictive (38 %). 

Dans la soirée, Netflix les attend. Netflix est le fournisseur de contenu en ligne le plus populaire au Canada, 53 % des Canadiens l’utilisant. Deux Canadiens sur trois regardent la télévision ou des films en ligne au moins une heure par jour et un Canadien sur quatre déclare y passer trois à quatre heures par jour. Certains d’entre nous n’arrivent pas à se rassasier de Schitt’s Creek, 61 % disant qu’ils recherchent au moins occasionnellement du contenu canadien.

Avant de se coucher, il serait peut-être temps de faire enfin une pause par rapport à l’Internet, comme le fait quotidiennement un Canadien sur cinq. Cependant, d’autres pourraient, à cette heure-là, essayer d’effectuer un autre appel Zoom; en effet, 29 % d’entre nous ne tentent jamais de se déconnecter. Les Canadiens de ce genre soulignent la nécessité de rester en contact avec leur famille (41 %) ou leurs amis (36 %) comme la principale raison de rester connectés.

Alors que nous nous endormons, une conversation de plus avec nos assistants à commande vocale s’impose peut-être. Un quart d’entre nous admettent avoir eu une conversation complète avec Alexa, Siri ou Google Assistant. Nous sommes très probablement polis lorsque nous discutons, les trois quarts des Canadiens disant avoir dit « s’il vous plaît » et « merci » à leur assistant à commande vocale. 

Depuis la semaine de relâche, les Canadiens à travers le pays ont collaboré pour assurer leur sécurité, celle de leurs amis et de leur famille. Dans un effort pour « aplatir la courbe » et stopper la propagation rapide du virus dans notre population, les gouvernements, suivant les conseils des responsables de la santé publique, ont mis en place des restrictions sévères sur les déplacements des personnes dans nos rues et parcs locaux. 

Des mesures de mise à l’abri sur place sont en vigueur depuis plusieurs mois et les gens s’habituent à l’idée d’une sorte de « nouvelle normalité », alors même que les restrictions de confinement se relâchent à certains endroits et que nous attendons un vaccin. Le coronavirus affecte tous les aspects de la vie des Canadiens, de l’économie à leur vie sociale et familiale. Il n’y a qu’une seule chose qui permet aux Canadiens à continuer à travailler avec leurs collègues et à interagir avec leurs amis et leur famille : l’Internet. 

Le Dossier documentaire sur Internet au Canada 2020 de l’ACEI fait un gros point sur la manière dont les premières semaines de la pandémie ont déplacé nos comportements vers la sphère numérique, ou ne l’ont pas fait malgré les circonstances uniques dans lesquelles nous nous trouvons. Ce sondage auprès de 2 000 internautes canadiens adultes a été mené en mars 2020 et offre une excellente occasion de mieux comprendre les implications de la pandémie sur la façon dont les Canadiens accèdent à Internet et se comportent en ligne. 

Travail à distance forcé en raison de la COVID-19

Ce sondage a été mené pendant les restrictions de confinement les plus strictes, toutes les entreprises, sauf celles jugées essentielles, étant tenues par le gouvernement de fermer leurs bureaux et leurs installations. De nombreuses entreprises ont soit activé le travail à distance pour leurs employés ou simplement suspendu leurs opérations. C’était une expérience nouvelle pour de nombreux Canadiens.

Avant la COVID-19, 58 % des Canadiens disent que personne dans leur ménage n’avait jamais travaillé à distance. Le travail à distance était le moins courant dans les ménages des provinces de l’Atlantique, avec 66 % des résidents de Nouvelle-Écosse, 64 % de ceux de l’Île-du-Prince-Édouard et 62 % de ceux du Nouveau-Brunswick déclarant que personne dans leur ménage n’avait jamais travaillé à distance avant la COVID-19. La pandémie a changé les choses. Aujourd’hui, 54 % des Canadiens disent qu’ils travaillent à domicile en raison de la pandémie de COVID-19. Parmi ceux qui le font, sept sur dix disent avoir travaillé à distance au moins une partie de leur temps avant la pandémie. 


{Factbook 2020 :: COVID-19 :: COVID wth}

54 % travaillent à domicile en raison de la COVID-19

Les avantages constatés varient selon la province de résidence des Canadiens. Par exemple, en Alberta, seulement 45 % ont mentionné moins de temps consacré aux trajets domicile-travail comme étant un avantage, 68 % ayant constaté des économies de temps en général. Au Québec et en Ontario, plus de huit répondants sur dix ont déclaré avoir passé moins de temps en trajets domicile-travail. 

Par ailleurs, les Canadiens sont moins susceptibles de trouver des avantages associés au travail à distance. Seulement 18 % ont déclaré avoir trouvé une plus grande flexibilité dans la garde d’enfants, car les gouvernements ont exigé que presque toutes les entreprises de garde d’enfants ferment temporairement pendant les mesures de confinement. Et seulement 22 % ont déclaré avoir une plus grande flexibilité dans les choix de logements.

Les Canadiens comprennent la valeur de l’option de travailler à domicile, et l’expérience aura probablement des effets à long terme lorsque les lieux de travail rouvriront après la pandémie. Environ un tiers des Canadiens disent qu’ils ne seraient pas disposés à travailler pour une organisation qui ne permet pas aux employés de travailler à distance. Avec 51 % et 39 % respectivement, ceux qui vivent à l’Île-du-Prince-Édouard et en Saskatchewan sont les plus disposés à travailler pour une organisation qui ne permet pas le travail à distance.

Non seulement les Canadiens travaillent à domicile, mais ils accomplissent également une plus grande partie de leurs affaires personnelles en ligne. Lorsqu’on leur a demandé avec quels services ils étaient les plus susceptibles d’interagir en ligne, les Canadiens ont mentionné leur banque en premier lieu (69 %), les services du gouvernement en deuxième (46 %), leur propre lieu de travail en troisième (41 %) et leur compagnie d’assurance et les services publics en quatrième position avec 37 %. 

Diffusion en continu et piratage

Avec une nation qui s’abrite à la maison et aucun match de hockey diffusé en direct à la télévision, regarder Netflix et se détendre peut sembler être l’une des seules options de divertissement disponibles. Pourtant, au cours des premières semaines de la période la plus grave de la pandémie au Canada, les résidents ne regardaient pas plus de télévision ou de films en ligne que les années précédentes. Malgré l’arrivée de nombreux autres services de diffusion en continu au cours de la dernière année, Netflix reste l’option dominante pour les Canadiens. Le temps supplémentaire passé à la maison sur le canapé n’a pas non plus poussé plus de Canadiens vers le piratage. Même ceux qui avouent pirater du contenu disent qu’ils seraient prêts à payer un prix raisonnable pour du contenu en ligne.

Les deux tiers des Canadiens disent qu’ils passent au moins une heure par jour à regarder la télévision ou des films en ligne. Un autre quart des Canadiens disent qu’ils passent de trois à quatre heures par jour à faire de même. 

Les résidents du Nouveau-Brunswick sont les plus susceptibles de passer leur temps à regarder des films ou la télévision en ligne, seulement 8 % déclarant ne jamais le faire. À l’autre extrémité du spectre se trouvent les résidents de la Saskatchewan, dont 23 % disent ne pas passer de temps à regarder des films ou la télévision en ligne.

Lorsqu’ils regardent des vidéos en ligne, la plupart des Canadiens recherchent du contenu canadien au moins une partie du temps, et 61 % disent qu’ils le font au moins occasionnellement. Un sur sept le fait souvent ou toujours, tandis que 11 % ne le font jamais. Les résidents du Québec sont les plus susceptibles de rechercher du contenu canadien, trois sur dix affirmant le faire souvent ou toujours. Les résidents de la Saskatchewan sont les plus susceptibles de ne jamais en chercher, avec un sur cinq. 

Trois Canadiens sur dix disent utiliser les applications de réseaux de télévision individuels pour diffuser du contenu télévisuel ou cinématographique.

Les Canadiens apprécient également la diffusion en continu de musique ou de contenu radio en ligne, quatre répondants sur dix déclarant passer une heure ou plus par jour à écouter de la musique, et 31 % déclarant passer entre une minute et une heure par jour à faire la même chose.

Netflix demeure le service de contenu par abonnement le plus populaire parmi les Canadiens, stable par rapport à l’an dernier, avec 53 % des répondants déclarant y être abonnés. Amazon Prime Video suit en deuxième position avec 24 % d’abonnés, puis Spotify en troisième position avec 16 % et Crave TV en quatrième position avec 13 %. 

Un tiers des Canadiens disent qu’ils ne sont abonnés à aucun fournisseur de contenu en ligne. Différents services de diffusion en continu en ligne sont populaires dans différentes provinces. Les résidents de l’Île-du-Prince-Édouard sont plus susceptibles d’être abonnés à Netflix, avec 68 %. Les Néo-Brunswickois sont les plus susceptibles parmi tous les Canadiens à s’abonner à Crave TV, avec 21%. Les Albertains sont les Canadiens les plus susceptibles à s’abonner à Spotify (19 %) ou à Apple Music (10 %).

Environ un Canadien sur dix admet avoir intentionnellement piraté des films ou du contenu télévisé en ligne, les Canadiens de 18 à 34 ans étant les plus susceptibles de le dire, avec 24 %. Les hommes sont par ailleurs deux fois plus susceptibles que les femmes d’admettre le piratage, avec 15 % le faisant, contre 7 % des femmes. Dans l’ensemble, les Canadiens admettant le piratage sont légèrement en baisse au cours des trois dernières années, 14 % l’admettant en 2018.

Parmi ceux qui piratent, 31 % disent le faire parce qu’ils ne veulent pas payer pour le contenu. Près d’un quart des répondants disent pirater du contenu parce qu’il n’est pas disponible sans abonnement au câble. Sept Canadiens sur dix affirment qu’ils sont plutôt disposés ou tout à fait disposés à payer pour des films ou du contenu télévisé protégés par le droit d’auteur à un prix raisonnable et si facilement accessible.

En ce qui concerne l’accès aux nouvelles en ligne, 54 % des Canadiens disent y accéder en visitant des sites Web médias et de nouvelles spécifiques, en baisse par rapport à 61 % l’année dernière. L’accès aux nouvelles en ligne en visitant directement un site Web est également en baisse lorsqu’on a demandé aux Canadiens comment ils accédaient le plus souvent aux nouvelles en ligne. Quarante et un pour cent ont déclaré en 2019 que c’était leur moyen le plus courant d’accéder aux nouvelles, mais seulement 34 % ont dit la même chose en 2020. Seulement 18 % des Canadiens disent qu’ils accèdent habituellement aux nouvelles par le biais d’un abonnement à un journal numérique.

Les Néo-Écossais sont les Canadiens les plus susceptibles d’accéder aux nouvelles en ligne en visitant un site Web, 68 % d’entre eux affirmant le faire. Les résidents de la Colombie-Britannique sont les plus susceptibles d’utiliser le moteur de recherche Google, 55 % d’entre eux disant qu’ils le font. Les Terre-Neuviens et les Manitobains sont les plus susceptibles de dire qu’ils accèdent aux nouvelles en ligne via Facebook, 57 % et 50 % le déclarant respectivement. 

Près de la moitié déclarent effectuer des recherches avec Google sur des événements d’actualité, tandis que 36 % déclarent accéder aux nouvelles via Facebook.

Internet à la maison

Le travail et la vie sociale reposant désormais sur une bonne connexion Internet, de nombreux Canadiens utilisent davantage des forfaits de données illimités. Les répondants au sondage se disent satisfaits des performances de leur service à large bande et considèrent que ces connexions sont essentielles. Beaucoup disent qu’ils ne pourraient pas envisager d’acheter une maison dans une région qui n’a pas accès au haut débit. De nombreux Canadiens vivent dans des régions rurales où les connexions Internet sont inférieures à celles dont jouissent les régions urbaines. Les tests de performance Internet de l’ACEI montrent que des inégalités persistent dans la qualité de l’Internet à travers le pays. 

Près de neuf Canadiens sur dix disposent de l’Internet à large bande à la maison, ce qui est relativement stable depuis 2014. Par ailleurs, ils demeurent satisfaits de leurs connexions, 81 % se déclarant très satisfaits ou plutôt satisfaits. La grande tendance de l’Internet à domicile des Canadiens est de s’abonner à un forfait de données illimité, 45 % des Canadiens affirmant que c’est leur cas. Cela représente une augmentation par rapport à 41 % en 2019 et à 29 % en 2016. Les résidents de l’Île-du-Prince-Édouard et du Nouveau-Brunswick sont les plus susceptibles de s’abonner à des données illimitées, avec 56 % des répondants qui le font. Les résidents de la Colombie-Britannique et de l’Alberta sont les moins susceptibles de s’abonner à des données illimitées, avec seulement 32 % des répondants qui le font dans les deux cas. 

Alors que de plus en plus de Canadiens souscrivent à des forfaits Internet résidentiels avec des données illimitées, leur niveau de satisfaction à l’égard de la quantité de données incluses dans leurs forfaits Internet résidentiels semble avoir plafonné en 2020. Environ huit Canadiens sur dix sont satisfaits de la quantité de données de leur forfait, près du même nombre qu’en 2019. Le nombre de personnes satisfaites est en légère augmentation par rapport à 2017, alors qu’il était de 77 %. Seulement quatre pour cent des Canadiens se disent insatisfaits de la quantité de données dont ils disposent dans leur forfait. 

Les Canadiens estiment que l’accès à l’Internet résidentiel haute vitesse est important, 51 % des répondants affirmant que cela est d’une importance cruciale et 41 % que cela est quelque peu important. Lorsqu’on leur a demandé à quel point l’accès à l’Internet résidentiel était important, 56 % ont répondu que cela était d’une importance cruciale et 39 % ont répondu que cela était quelque peu important. 

Les Canadiens accordent une telle importance à l’Internet à large bande que 71 % disent qu’il serait peu probable qu’ils envisagent d’acheter une maison dans une région qui n’a pas accès à l’Internet à haute vitesse. Les Terre-Neuviens ont exprimé la plus forte conviction à cet égard, 62 % d’entre eux affirmant qu’il serait très peu probable qu’ils envisagent d’acheter une maison dans une région qui n’a pas accès à l’Internet à haute vitesse, par rapport à la moyenne nationale de 53 %.

Vitesse et qualité de l’Internet

Pendant la pandémie de la COVID-19, les Canadiens ont été invités à rester à la maison. Toutefois, selon l’endroit où ils vivent dans le pays, les Canadiens ont connu des expériences très différentes avec l’Internet, en essayant d’adapter leurs routines habituelles à de nouvelles formes numériques. Bien qu’il soit évident que la performance de l’Internet s’est améliorée partout au pays, il reste encore du travail à faire pour atteindre l’objectif du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) que tous les ménages aient accès à un débit d’au moins 50 Mbit/s pour les téléchargements et 10 Mbit/s pour les versements. L’écart est particulièrement perceptible dans les régions rurales, et les données récentes des tests de performance Internet de l’ACEI en sont la preuve. L’ACEI réalise l’un des tests de vitesse Internet les plus avancés à l’aide de nœuds de test situés dans des points d’interconnexion Internet et non de l’architecture appartenant à de grands fournisseurs de services Internet. Cette architecture permet aux tests de mieux simuler les véritables performances de l’Internet. Il s’agit d’un diagnostic complet qui non seulement teste les vitesses de téléchargement et de versement, mais inspecte également votre connexion Internet pour la prise en charge des capacités modernes, y compris les extensions de sécurité DNS et IPv6, plus des centaines de points de données supplémentaires. Ce sont les données dont les décideurs ont besoin pour continuer à améliorer l’Internet au Canada d’un bout à l’autre du pays.

 

Vitesses moyennes au Canada

Les données des tests de performance Internet de cette année montrent une augmentation de 46 % de la vitesse moyenne de téléchargement au Canada, progressant de 15,42 Mbit/s en 2019 à 22,58 Mbit/s en 2020.

Les utilisateurs ontariens bénéficient des vitesses les plus rapides, avec une vitesse moyenne médiane de 51,95 Mbit/s. Dans le même temps, les résidents de la province de Terre-Neuve ont en moyenne accès des vitesses plus lentes, avec un téléchargement d’environ 5,64 Mbit/s.

Les vitesses de téléchargement rapides en amont sont essentielles pour la vidéoconférence, le stockage infonuagique et d’autres applications de productivité populaires qu’utilisent les Canadiens dans le cadre de leur travail ou de leur apprentissage à la maison. En 2020, la vitesse de téléchargement moyenne médiane était de 8,16 Mbit/s, comparée à 5,79 Mbit/s en 2019.

Les Canadiens vivant en Ontario, en Colombie-Britannique et au Nouveau-Brunswick bénéficient des vitesses de téléchargement les plus rapides au pays.

Vitesses médianes de téléchargement
Année Médiane
2019 15,42 Mbps
2020 22,58 Mbps

 

Vitesses médianes de téléversement
Année Médiane
2019 5,79 Mbps
2020 8,16 Mbps

Latence

La latence représente la durée totale nécessaire pour qu’un bit unique de données se déplace vers et depuis l’ordinateur de l’utilisateur et le serveur de test de l’ACEI. La latence est souvent mesurée dans une seule direction. Cependant, les tests de l’ACEI utilisent des mesures bidirectionnelles, parfois appelées temps d’aller-retour.

La latence (appelée « ping » en anglais) est souvent utilisée par les utilisateurs intensifs de l’Internet, tels que les joueurs en ligne, pour établir à quel serveur ils souhaitent se connecter pour obtenir les meilleures performances possible. Comme des études l’ont montré, cela ne mesure que partiellement leur expérience, parce que les jeux tolèrent une latence de 150 ms (la moyenne canadienne est d’environ 104,72 ms) et que la perte de paquets et la gigue sont plus susceptibles d’affecter l’expérience de jeu d’un joueur au-dessus de 0,25 %. 

Gigue

La gigue (ou « variabilité ») reflète les fluctuations de latence et, idéalement, cette mesure est effectuée entre des paquets de données successifs. Les tests de l’ACEI utilisent une vue plus élevée de la gigue qui examine la différence entre les valeurs de latence maximale et minimale dans une session.

Perte de paquets

La perte de paquets est le nombre de paquets transmis qui n’arrivent pas à la destination prévue. L’ACEI présente la perte de paquets en termes de pourcentage du nombre total de paquets envoyés.

Mesures de qualité par province

La latence, la gigue et la perte de paquets sont des facteurs qui affectent la capacité des Canadiens à participer à des vidéoconférences, ce qui est devenu très important à mesure que les Canadiens essaient de rester en contact avec leur travail, leurs études, leurs amis et leur famille. La section ci-dessous offre une comparaison entre les provinces :

 

Variabilité, latence, perte de paquets, statistiques ventilées par province
  Latence (ms) Perte de paquets (%) Gigue (ms)
Alberta 30,67 0,11 3,59
Colombie-Britannique 14,52 0,46 2,38
Manitoba 58,75 0,19 3,02
Nouveau-Brunswick 55,78 0,08 1,84
Terre-Neuve 64,46 0,26 6,09
Nouvelle-Écosse 49,57 0,23 4,55
Nunavut/Territoires du Nord-Ouest 94,2 0,33 8,61
Ontario 19,5 0,1 2,43
Île-du-Prince-Édouard 49,57 0,07 4,76
Québec 16,99 0,24 2,75
Saskatchewan 63,82 0,13 3,22
Yukon  63,78 0,92 2,46

 

Performances de l’Internet en milieu rural ou urbain

Ce n’est un secret pour personne qu’il existe de grandes disparités entre les vitesses de l’Internet en milieu urbain et rural au Canada. Pour aider les décideurs, les journalistes et les autres membres du public intéressés à comprendre l’ampleur de cette fracture numérique, nous avons séparé nos données de performance Internet en utilisant la définition de métro et de non-métro de Statistique Canada.

Comme vous pouvez le voir ci-dessous, les utilisateurs qui vivent en zone urbaine bénéficient en moyenne d’une expérience Internet beaucoup plus rapide et de meilleure qualité que ceux qui vivent en zone rurale.

 


{Factbook 2020 :: Internet Speed and Quality :: Urban}

{Factbook 2020 :: Internet Speed and Quality :: Rural}

À propos de la méthodologie des tests

Cette année, l’ACEI a mis à jour sa méthodologie d’analyse des données des tests de performance de l’Internet. Bien que les années précédentes se soient appuyées sur des valeurs moyennes, nous avons choisi d’utiliser la moyenne médiane comme indicateur de performance clé pour l’Internet au Canada. Comme l’ont souligné des chercheurs de premier plan sur la mesure des performances de l’Internet, les « taux moyens dans l’analyse des écarts d’accès universel peuvent être trompeurs, car ils surestimeront le niveau de qualité du service de base en raison de la présence d’un petit nombre de connexions à très haute vitesse dans l’échantillon ». En revanche, la moyenne médiane offre une estimation plus réaliste de la qualité disponible pour les utilisateurs. À la lumière de cette décision, nous avons réanalysé les données de 2019, afin d’offrir une comparaison plus juste d’une année sur l’autre.

Les tests de performance Internet de l’ACEI utilisent des nœuds de test situés dans des centres de données qui contiennent des points d’échange Internet (IXP) canadiens. Il s’agit d’une forme de test « hors réseau » qui est neutre et non biaisée. Les tests en ligne mesurent la vitesse et la qualité depuis votre ordinateur vers un serveur de test situé dans le réseau dorsal de votre FAI. Bien qu’il s’agisse d’une mesure importante et légitime de ce que vous payez, à notre avis, le test « hors réseau » fournit un résultat plus étroitement aligné avec votre expérience Internet réelle. Notamment, les moyennes sont asymétriques en fonction des types d’utilisateurs exécutant des tests au cours de la période de mesure et peuvent être affectées par tout événement significatif (comme une histoire médiatique) pouvant entraîner des tests plus élevés dans une région spécifique, résultant en des performances typiques supérieures ou inférieures.

Source : Données des tests de performance Internet du 1er avril 2018 au 31 mars 2019 (2019) et du 1er avril 2019 au 31 mars 2020 (2020).

Points d’échange Internet (IXP) au Canada

L’ACEI appuie le développement continu de points d’échange Internet partout au Canada. À l’heure actuelle, la grande majorité du trafic Internet provenant du Canada traverse la frontière américaine vers le sud, même lorsque la destination se trouve également au Canada. Non seulement cette méthode de routage est inefficace, elle ouvre de plus la possibilité que des données canadiennes relèvent de la juridiction des lois américaines. Les 11 IXP opérant actuellement au Canada peuvent aider leurs membres, y compris les FAI, les fournisseurs de contenu et les entreprises, à échanger des données directement. Cela améliore l’infrastructure Internet du Canada avec une meilleure vitesse et une meilleure résilience, renforçant ainsi son indépendance.

Vivre dans des maisons intelligentes

Les Canadiens peuvent être amenés à choisir des forfaits de données illimités plus souvent tandis qu’ils ajoutent plus d’appareils connectés dans leur maison. Outre les ordinateurs portables, tablettes et téléphones intelligents auxquels les Canadiens sont habitués à se connecter, de nouveaux assistants vocaux intelligents tels que Google Home ou Amazon Alexa sont de plus en plus utilisés. 

Les Canadiens sont plus susceptibles de se connecter à l’Internet via un ordinateur de bureau ou un ordinateur portable, 85 % d’entre eux affirmant qu’ils le font. Le deuxième type d’appareil le plus couramment utilisé est un téléphone intelligent ou un appareil mobile, 72 % selon les répondants, suivi de tablettes (comme un iPad) à 43 %. L’adoption d’assistants vocaux pour accéder à l’Internet a considérablement augmenté depuis 2017, alors qu’elle ne concernait que 2 % des Canadiens.

Lorsqu’on leur a demandé quel appareil ils utilisent le plus souvent pour accéder à l’Internet, 51 % déclarent utiliser un ordinateur de bureau ou un ordinateur portable. 44 % des Canadiens utilisent le plus souvent un téléphone intelligent ou un appareil mobile, mais leur âge influence fortement leur préférence du type d’appareil. 54 % des Canadiens de 18 à 34 ans disent utiliser plus souvent un téléphone intelligent ou un appareil mobile, alors que 38 % des Canadiens de 35 à 54 ans et seulement 17 % des Canadiens de 55 ans et plus disent la même chose. 

Lorsque les Canadiens utilisent un assistant à commande vocale, la chose la plus populaire à faire avec eux est d’écouter de la musique, la radio ou des balados, 13 % des Canadiens déclarent. Les autres utilisations populaires des assistants vocaux incluent les nouvelles et les événements actuels (7 %), la vérification des courriels (5 %) et les médias sociaux (3 %). 

Quarante et un pour cent des Canadiens disent avoir un haut-parleur Bluetooth à la maison, ce qui en fait l’appareil domestique intelligent le plus populaire. Bien que seulement 13 % des Canadiens aient choisi des assistants à commande vocale pour accéder à Internet, il semble que la propriété de tels appareils soit beaucoup plus élevée que cela. Ils sont en deuxième position avec 26 % des Canadiens en possédant au moins un. Cela représente une augmentation par rapport aux 19 % en possédant un en 2019. Les autres appareils domestiques intelligents les plus populaires sont les suivants : 

  • Thermostats intelligents (17 %)
  • Système de sécurité à domicile (15 %)
  • Prises intelligentes (12 %)

Les Canadiens de certaines provinces sont plus susceptibles de posséder un assistant à commande vocale que ceux d’autres provinces. Les Terre-Neuviens sont les plus susceptibles d’en avoir un, avec 38 % déclarant en avoir un; 36 % des résidents de l’Île-du-Prince-Édouard disant la même chose. Dans le même temps, seulement 20 % des Saskatchewanais en possèdent un. Les Albertains sont les plus susceptibles de posséder un système de sécurité domestique intelligent, 27 % d’entre eux déclarant en posséder un contre une moyenne nationale de 15 %.

Pour ceux qui parlent à leur assistant à commande vocale, beaucoup vont au-delà de l’interaction minimale d’émission de commandes avec lui. Un quart des répondants affirment avoir engagé une conversation complète avec leur appareil. Près des trois quarts des Canadiens se disent polis lorsqu’ils engagent leur assistant et lui avoir déjà dit « s’il vous plaît » ou « merci ». D’un autre côté, un tiers des Canadiens admettent avoir proféré des jurons envers leur assistant.

1/3 des Canadiens ont blasphémé à l’endroit de leur assistant à commande vocale

7/10 des Canadiens ont dit « s’il-vous plaît » et « merci » à leur assistant à commande vocale

Comment les Canadiens se comportent en ligne

Pendant leur temps passé en ligne, les Canadiens font les activités traditionnellement populaires comme l’utilisation du courrier électronique, des médias sociaux et la lecture des nouvelles. Mais à la lumière de la pandémie, moins de gens passent du temps à faire des recherches sur des voyages, comme on peut s’y attendre, puisque tous les vols non essentiels sont annulés. En outre, moins de Canadiens passent du temps à la recherche sur les produits. 

Les Canadiens passent beaucoup de temps en ligne. Plus des trois quarts de la population ont indiqué qu’ils passent au moins 3 à 4 heures en ligne par jour, tandis que 15 % passent plus de huit heures en ligne par jour.

À peine 3 %

ont passé moins de 1 heure en ligne par jour.

33 %

des Canadiens ont passé de 3 à 4 heures en ligne

15 %

ont passé plus de 8 heures en ligne par jour.

En 2019, 45 % ont déclaré effectuer des recherches sur les voyages, contre seulement 32 % en 2020. Les Canadiens sont également moins susceptibles de passer du temps à regarder les options de restauration ou les critiques de restaurants en ligne, avec seulement 21 % le faisant cette année contre 33 % en 2019. Les autres activités qui ont légèrement diminué comprennent la recherche d’emploi (10 %) et la recherche de maisons ou d’appartements (9 %), mais ces activités n’étaient menées que par respectivement 13 % et 12 % des Canadiens en 2019. 

La façon dont les Canadiens passent du temps en ligne dépend de l’appareil qu’ils utilisent pour se connecter. Lorsqu’ils utilisent un ordinateur de bureau ou un ordinateur portable, 44 % des Canadiens passent du temps avec leurs courriers électroniques, 20 % effectuent des opérations bancaires et 19 % lisent les nouvelles ou suivent les événements actuels. Lorsqu’ils utilisent une tablette, les Canadiens sont encore plus susceptibles de chercher à nettoyer leur boîte de réception (28 % mentionnent les courriels), 23 % pour les nouvelles et les événements actuels, et 22 % pour les médias sociaux. Lorsqu’ils utilisent un appareil mobile comme un téléphone intelligent, 42 % des Canadiens disent utiliser les médias sociaux, 42 % disent également passer du temps avec leurs courriers électroniques et 31 % utilisent des messageries instantanées.

Gestion du « temps passé devant un écran »

Rester à la maison est susceptible de conduire à plus de temps passé devant un écran. Les Canadiens ont du mal de limiter le temps passé devant un écran par eux-mêmes et par leurs enfants. La plupart des Canadiens imposent certaines limites sur le temps passé devant un écran par leurs enfants, mais appliquent pour cela des stratégies diverses. Pour de nombreux Canadiens, cela fait longtemps qu’ils n’ont pas fait de pause significative dans leur utilisation de l’Internet. Le désir de rester en contact avec ses proches est peut-être ce qui empêche de s’éloigner de l’écran.

Pour les Canadiens qui ont des enfants de moins de 18 ans à la maison, 58 % disent qu’ils appliquent des règles concernant le temps passé devant un écran. Ces règles sont le plus souvent non écrites, 51 % des parents utilisant cette méthode de limitation. Les autres méthodes populaires incluent 39 % qui utilisent des limites journalières et 33 % qui utilisent des horaires.

58 % limitent le temps que les enfants de moins de 18 ans passent devant l’écran.

En ce qui concerne la gestion de leur propre temps passé devant un écran, 24 % des Canadiens disent qu’ils ne sont pas restés plus de huit heures sans être en ligne au cours des 12 derniers mois. En 2019, seulement 19 % des Canadiens disaient la même chose. Seulement 13 % des Canadiens ont réussi à passer une semaine complète ou plus sans être en ligne. À travers le pays, les Albertains semblent avoir le plus besoin de faire une pause, 32 % d’entre eux affirmant ne pas avoir passé plus de huit heures sans être en ligne. Au Manitoba, 29 % ont dit la même chose. 

Certains Canadiens interrompent intentionnellement chaque jour leurs activités en ligne; 21 % d’entre eux affirmant le faire. Mais 29 % disent ne jamais tenter de faire une pause. Pour les Québécois, en particulier, 40 % disent qu’ils n’essaient pas de faire une pause.

L’Internet est si important pour 18 % des Canadiens qu’ils ne sont même pas prêts à prendre des vacances dans un endroit qui n’a pas accès à Internet. Deux tiers des Canadiens se disent au moins assez disposés à prendre des vacances dans un endroit sans Internet. Les Néo-Brunswickois sont particulièrement intéressés par cette perspective, 80 % d’entre eux étant disposés à le faire.

 

Les Néo-Brunswickois sont plus susceptibles de souhaiter prendre des vacances sans accès à l’Internet (80 %)

Lorsque ceux qui se déconnectent rarement ou jamais de l’Internet ont été invités à partager les raisons qui les gardent en ligne, 41 % ont déclaré se connecter avec leur famille et 36 % ont déclaré rester connectés avec des amis. 32 % de plus ont déclaré qu’il était plus facile de rester connectés en général, et 21 % ont déclaré qu’il était plus facile de rester connectés au travail. Onze pour cent des Canadiens déclarent qu’ils sont dépendants d’Internet et sept pour cent disent qu’ils se sentent anxieux lorsqu’ils ne sont pas connectés.

11 % des Canadiens se disent dépendants de l’Internet

7 % des Canadiens se disent anxieux lorsqu’ils ne sont pas branchés

En contrepoint, les Canadiens qui se déconnectent parfois ou souvent d’Internet disent le faire pour se détendre (49 %), pour éviter de perdre du temps (44 %), pour se recharger les batteries (32 %) ou pour se concentrer sur les relations en face à face (32 %). 

Tendances du commerce électronique au Canada

Avec la fermeture de nombreux magasins, le commerce électronique est la principale avenue où les Canadiens peuvent magasiner actuellement. Des articles ménagers et des vêtements à l’épicerie, aller en ligne semblait être la meilleure option pendant les nombreuses semaines de confinement à travers le pays.

Étonnamment, les Canadiens ne se tournaient pas plus souvent vers le commerce électronique que les années précédentes. Du moins pas pendant les premières semaines de confinement, lorsque ce sondage a été accompli. Lorsqu’on leur a demandé s’ils avaient effectué un achat en ligne au cours des 12 derniers mois, 85 % ont répondu oui, une légère baisse par rapport à 87 % en 2019.

Mais la nourriture est une autre histoire. Un peu plus de la moitié des Canadiens ont commandé de la nourriture en ligne en 2020, un bond considérable par rapport aux 27 % en 2019. Lorsque les Canadiens achetaient de la nourriture en ligne, ils étaient plus susceptibles de la commander directement à partir du site Web ou de l’application d’un restaurant, 53 % d’entre eux affirmant l’avoir fait. Trente-sept pour cent des Canadiens disent avoir commandé via un service de livraison de nourriture comme Uber Eats ou Skip the Dishes. Ces préférences parmi les services de commandes de produits alimentaires en ligne sont différentes de celles de 2019, lorsque 59 % avaient commandé directement et 48 % avaient commandé auprès d’un service de livraison. 

Parmi ceux qui commandent de la nourriture en ligne, les commandes d’épicerie en ligne ont légèrement augmenté en 2020. Un Canadien sur cinq a commandé des produits d’épicerie en ligne dans une épicerie non traditionnelle comme Amazon pour les faire livrer à son domicile. Un Canadien sur cinq a également commandé des produits d’épicerie en ligne dans une épicerie traditionnelle comme Loblaws ou Metro, puis les a récupérés en magasin. En 2019, 19 % avaient commandé dans un magasin non traditionnel et 15 % avaient commandé dans un magasin traditionnel.

De manière générale, les achats en ligne étaient plus susceptibles d’être effectués par des Canadiens utilisant un ordinateur de bureau ou un ordinateur portable, 73 % d’entre eux affirmant le faire. Le nombre de Canadiens qui achètent avec un téléphone mobile a augmenté ces dernières années, mais en 2020, il semble s’être stabilisé à 40 %, un taux comparable à celui de 2019. Les Manitobains sont les plus susceptibles de dire qu’ils ont effectué un achat en ligne avec un appareil mobile (59 %), suivi de près par les Saskatchewanais (58 %). Environ un Canadien sur quatre a effectué un achat en ligne à l’aide d’une tablette en 2020.

Un sentiment de confiance est nécessaire pour que les acheteurs en ligne puissent faire le pas vers une transaction. Les Canadiens sont plus à l’aise de magasiner chez les détaillants canadiens qui ont un site Web. Ils disent également que leurs expériences avec les détaillants canadiens sont aussi bonnes que celles des détaillants américains ou internationaux. 

Recherche et chasse aux bonnes affaires

La moitié des Canadiens effectuent toujours ou du moins souvent des recherches en ligne avant de se rendre dans un magasin, de visiter des sites Web pour rechercher ou comparer des produits avant d’acheter chez un détaillant traditionnel. Moins d’entre eux font l’inverse, 17 % seulement déclarant qu’ils se rendent toujours ou du moins souvent dans un magasin pour examiner les produits, puis effectuer leur achat en ligne, ce que l’on appelle parfois le « furetage en ligne ». Dans certaines provinces, les gens sont plus susceptibles que d’autres de faire du furetage en ligne. En Colombie-Britannique, 21 % disent qu’ils le font. En Saskatchewan, seulement 10 % le font. 

Les Canadiens sont divisés sur la question de savoir s’ils visitent un magasin pour examiner les produits, mais préfèrent ensuite faire leurs achats en ligne pour obtenir le meilleur prix possible, 30 % étant d’accord avec cette affirmation, mais 38 % étant en désaccord. La plupart d’entre eux s’accordent cependant sur le fait qu’ils comparent presque toujours les prix en ligne avant d’effectuer un achat important, 77 % étant d’accord avec cette affirmation.

Les Canadiens sont moins susceptibles de dire qu’ils préfèrent les achats en ligne aux achats en magasin que les années précédentes. En 2020, 30 % conviennent qu’ils préfèrent les achats en ligne, contre 38 % en 2019 et 39 % en 2018. Les résidents de l’Île-du-Prince-Édouard sont les plus susceptibles de préférer les achats en ligne, 43 % d’entre eux étant d’accord. 

Acheter des produits canadiens sur l’Internet mondial

Les Canadiens aiment donner un avantage à la maison quand ils font des achats en ligne. Lorsqu’ils ont le choix, deux tiers des Canadiens préfèrent effectuer des achats en ligne auprès de détaillants canadiens. Les résidents de l’Île-du-Prince-Édouard sont également plus susceptibles de préférer les détaillants canadiens en ligne, comme l’affirment 83 % d’entre eux. Les Canadiens préfèrent acheter auprès de leurs concitoyens pour de nombreuses raisons :

  • Près de la moitié disent que cela profite à l’économie canadienne, ce qui renforce une tendance à la hausse. En 2019, 43 % des personnes avaient cité cette raison, et en 2018, elles n’étaient que 32 %. 
  • Une personne sur six dit que c’est à cause du dollar canadien et de son taux de change, en baisse de 19 % par rapport à 2019.
  • Treize pour cent disent que cela est dû aux taxes et droits de douane ou pour éviter des frais de douane.

Cinquante-six pour cent des Canadiens affirment avoir délibérément effectué un achat en ligne auprès d’un détaillant canadien au lieu d’un détaillant américain ou international au cours des 12 derniers mois. Une fois de plus, les résidents de l’Île-du-Prince-Édouard étaient les plus susceptibles de le faire, avec un taux de 68 %.

Les Canadiens sont plus susceptibles de dire que leur satisfaction à l’égard des détaillants canadiens est à peu près la même qu’à l’égard d’un détaillant américain ou international (57 %), et 30 % affirment qu’ils en tirent une meilleure satisfaction. 

Les Canadiens préfèrent que les entreprises qu’ils fréquentent aient un site Web plutôt que non. Plus de six Canadiens sur dix conviennent qu’ils sont plus susceptibles de faire affaire avec une entreprise qui possède un site Web, tandis que 62 % affirment qu’ils ont généralement une meilleure impression d’une entreprise qui possède un site Web. Un tiers des Canadiens vont jusqu’à dire qu’ils ne font pas confiance à une entreprise ou à une organisation qui n’a pas de site Web. Les Néo-Écossais sont les plus susceptibles de ne pas faire confiance à une entreprise sans site Web, comme l’affirment 36 %.

6 sur 10 sont plus susceptibles de faire des affaires avec des entreprises qui possèdent un site Web.

Les trois quarts des Canadiens connaissent les services de portefeuille numérique. Trois Canadiens sur dix disent avoir utilisé un service de portefeuille numérique, en ligne avec les résultats de 2018 et 2019. Parmi ceux qui savent ce qu’est un portefeuille numérique, mais qui n’en ont pas utilisé, quatre sur dix disent qu’ils savent comment en utiliser un. 

La confiance dans les portefeuilles numériques a légèrement diminué d’une année sur l’autre. 46 % des Canadiens affirment faire confiance à la sécurité de la transaction lorsqu’ils utilisent un portefeuille mobile, contre 49 % en 2019 et 51 % en 2018. 37 % des Canadiens ont confiance en leur capacité à contacter quelqu’un en cas de problème de facturation, et 36 % ont confiance en leur capacité à récupérer leurs fonds en cas d’erreur; ces deux facteurs ont baissé de quelques pour cent par rapport à 2019. 

Relation avec les médias sociaux et les appareils mobiles

De nombreux Canadiens peuvent ne pas vouloir se déconnecter de l’Internet et en dépendent maintenant plus que jamais pendant la pandémie. Pourtant, la relation que les Canadiens entretiennent avec l’Internet et leurs appareils connectés n’est pas toujours saine.

Plus que jamais, les Canadiens soupçonnent que leur téléphone les espionne; ainsi, 37 % déclarent que leur appareil mobile écoute leurs conversations sans aucun doute ou de manière très probable, sans leur permission, via le microphone, par rapport à 29 % l’année dernière.

Pourcentage des Canadiens qui croient que leur téléphone les écoute.

2020: 37 %

2019: 29 %

Lorsque leur téléphone mobile sonne, 45 % des Canadiens disent qu’ils y répondent « parfois » au mieux, et 16 % y répondent rarement ou jamais. Les résidents du Québec sont les plus susceptibles de répondre à leur téléphone, 67 % déclarant y répondre la plupart du temps ou presque toujours; il en va de même pour les Terre-Neuviens. Sept Canadiens sur dix déclarent recevoir au moins un appel pourriel par semaine. Les résidents de la Saskatchewan et les Manitobains sont les plus susceptibles de dire qu’ils reçoivent des appels pourriels. 

Lorsque l’on demande aux Canadiens dans quelle mesure ils se sentent à l’abri du harcèlement en ligne lorsqu’ils utilisent des sites ou des applications de médias sociaux spécifiques, 83 % des Canadiens utilisant WhatsApp et 81 % utilisant LinkedIn se sentent au moins assez en sécurité. Twitter et Facebook ont généré les sentiments de sécurité les plus faibles, 65 % des Canadiens déclarant se sentir en sécurité sur Twitter et seulement 63 % sur Facebook. 

Trois Canadiens sur dix se disent réticents à utiliser les médias sociaux ou à participer à une discussion en ligne parce qu’ils sont préoccupés par le harcèlement. Cela est cohérent avec les années précédentes. Cependant, les hommes sont moins susceptibles de dire qu’ils sont réticents cette année (28 %) par rapport à l’année dernière (31 %), tandis que les femmes sont presque aussi susceptibles de le dire cette année (35 %) par rapport à l’année dernière (34 %).

Un Canadien sur quatre déclare avoir directement subi ou été témoin de harcèlement en ligne. Les Canadiens de 18 à 34 ans étaient les plus susceptibles de signaler un harcèlement en ligne, 20 % déclarant l’avoir vécu et 21 % l’avoir observé. Les hommes et les femmes rapportent des pourcentages relativement similaires en ce qui concerne le fait qu’ils ont été témoins ou victimes de harcèlement en ligne. 

Facebook est la principale plateforme de médias sociaux au Canada, utilisée par sept répondants sur dix et sélectionnée comme la préférée par un Canadien sur trois. Cependant, les Canadiens sont également plus susceptibles de la désigner comme la plateforme la plus toxique ou la plus addictive de toutes. Facebook est nommée par 41 % des Canadiens comme la plateforme la plus toxique qu’ils utilisent, et elle est désignée par 38 % des Canadiens comme étant la plus addictive. De plus, 18 % des Canadiens la décrivent comme la plus utile et 11 % la décrivent comme la plus positive. YouTube était considéré comme le site le plus utile, selon un Canadien sur cinq.

Plus utiles :
Facebook: 20 %
YouTube: 18 %

Plus toxiques :
Facebook: 41 %

Plus de Canadiens pensent que l’utilisation des médias sociaux est bénéfique (35 %) que ceux qui pensent que cela est nocif (16 %). La plupart considèrent leur utilisation simplement d’une manière neutre pour leur santé mentale, selon 42 % des répondants. Les Albertains sont les plus susceptibles de décrire les médias sociaux comme bénéfiques, avec un taux de réponse de 45 %. Les Néo-Brunswickois et les Néo-Écossais sont les plus susceptibles de les décrire comme nocifs, avec un taux de réponse de 23 %.

Cybersécurité

Malgré des rapports selon lesquels des escrocs utilisent la COVID-19 comme une occasion de concevoir de nouvelles méthodes d’attaque, les Canadiens se sentent un peu moins préoccupés par la menace des programmes malveillants. En outre, moins d’entre eux disent avoir été victimes de cyberattaques. Tandis que tout le monde s’habitue à de nouvelles routines concernant l’utilisation de l’Internet pour le travail et les relations sociales, de nombreux Canadiens se retrouvent également à fournir des services de soutien technique ad hoc.

Les trois quarts des Canadiens se disent préoccupés par les programmes malveillants lorsqu’ils utilisent Internet. Ce pourcentage important est cependant inférieur à l’an dernier, lorsque 80 % des Canadiens se déclaraient inquiets. Le nombre de Canadiens qui se disent très préoccupés est en baisse depuis 2017, lorsqu’il était de 40 %. En 2020, seulement 30 % se disent très inquiets. 

En 2020, 27 % des Canadiens ont déclaré avoir été victimes d’une cyberattaque réussie. Ce nombre est en baisse par rapport à 32 % en 2019. Les résidents du Manitoba sont les plus susceptibles de dire qu’ils sont des victimes, 37 % le faisant, suivis de près par Terre-Neuve, avec 35 %.

Quarante-quatre pour cent des Canadiens affirment fournir un soutien technique informel, à peu près le même qu’en 2019. Les résidents de l’Île-du-Prince-Édouard sont les plus susceptibles de fournir un soutien, 56 % d’entre eux affirmant le faire. Les Canadiens sont confiants dans leur capacité à fournir un soutien technique, et trois sur quatre de ceux qui fournissent un soutien technique affirment qu’ils ont confiance en eux. Parmi ceux qui fournissent un soutien technique informel, 77 % se disent préoccupés par la vulnérabilité aux attaques de leurs amis et de leur famille. Les Albertains sont les plus préoccupés, 80 % d’entre eux le déclarant. 

À propos de notre industrie

L’ACEI est l’intendant du .CA, le domaine de premier niveau pour les Canadiens. En tant que gestionnaire de domaine de premier niveau (ccTLD) de code de pays, les pairs de l’ACEI comprennent d’autres ccTLD du monde entier, tels que .BE pour la Belgique et .IE pour l’Irlande. 

.CA est un domaine véritablement canadien et n’est accessible qu’aux particuliers et aux entreprises ayant une connexion avec le Canada (vous pouvez en savoir plus sur nos exigences en matière de présence au Canada ici).

Depuis le début de la pandémie de COVID-19, nous avons constaté le plus grand nombre d’enregistrements mensuels dans l’histoire de .CA. Les mesures de distanciation physique mises en place en raison de la pandémie ont prouvé combien il est important pour les entreprises d’avoir un site Web .CA dédié pour leur marque et leurs boutiques en ligne. Avant le début de la pandémie, près de la moitié des entreprises ne disposaient pas de leur propre site Web. L’Internet ne se contente pas de maintenir notre économie numérique, il renforce l’innovation des entreprises canadiennes, avec l’aide de l’extension fiable .CA.

54 129 sites .CA enregistrés en mai 2020.

Les internautes canadiens préfèrent .CA à .COM dans de nombreuses situations

Les Canadiens préfèrent visiter les sites Web .CA plutôt que .COM lorsqu’ils fournissent des renseignements personnels ou recherchent des types spécifiques de renseignements, comme :

  • Nouvelles et événements actuels
  • Recherche de produits
  • Magasinage
  • Opérations bancaires

Source : Recherche de l’ACEI, avril 2020 

Croissance de .CA

L’ACEI continue de surpasser ses homologues de domaine de premier niveau (ccTLD) du code du pays en ce qui concerne le nombre de nouveaux domaines enregistrés. Au cours du dernier exercice financier de l’ACEI, le taux de croissance des nouveaux domaines .CA sous gestion était près de trois fois supérieur à la moyenne de l’industrie.

Source : Données tirées de Zook et de l’ACEI.

À propos de ce rapport

L’ACEI a produit le Dossier documentaire sur Internet au Canada 2020 de l’ACEI grâce à un sondage en ligne mené par The Strategic Counsel. Le but de l’étude de l’ACEI est d’identifier les tendances dans l’utilisation de l’Internet au Canada. Au total, 2 000 adultes canadiens (de 18 ans et plus) ont répondu au sondage, mené entre le 24 et le 31 mars 2020. L’échantillon du sondage est pondéré proportionnellement à la population de chaque province. Il est également proportionné par âge et par sexe. Lorsque les pourcentages utilisés pour représenter les réponses au sondage ne totalisent pas exactement 100 %, cela est dû aux arrondis. Vous pouvez trouver les résultats complets de l’enquête ici.

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